La main de Morghot

Sachant le Dor-Lomin un de ses plus terrible adversaires, Morghot,
au plus profond de ses cavernes créa et ordonna une forte armée
d'Orques, de loups et de créatures plus ténébreuses encore.
Bientôt, la rumeur d'une grosse troupe d'Orques atteignit les oreilles
des paisibles villageois des montagnes de Mithrim, terre appartenant à
la maison de Hador.
La rumeur se fit peu de temps après une véritable réalité, car les sbires de
Morghot Bauglir s'avançaient nombreux sur les pentes des monts de
Mithrim.
Ils pratiquèrent la tactique de la terre brûlé et les flammes léchèrent
peu à peu les lisières des bois, menaçant les braves montagnards. Aussi
courageux qu'ils étaient, ils ne pourraient rivaliser façe aux cohortes
du seigneur noir.
Rapidement, ils envoyèrent un cavalier portant ces sombres nouvelles, au seigneur Hùrin.
Les archives d'Amon Darthir purent nous rapporté ces dires:

"Au soir du.... illisible.... vint un messager arrivant des montagnes
de Mithrim, rapportant au roi Hùrin l'approche d'une troupe d'Orques,
de loups, de trolls couvert par un ciel sombre, dessein du ténébreux
Morghot.
Il y'avait bien là entre 800 et 900 serviteurs du mal..... illisible.."

Qu'allait décider le roi du Dor Lomin?

Tu es bien attaqué par Morghot! A toi de poster Hùrin.

Cette nouvelle arrivait à un moment peu propice pour le peuple du Dor-Lomin. L'automne avait déjà montrer de quoi il était capable et l'hiver serait là dans deux mois. Les terres devenaient de plus en plus difficilement cultivables et cette attaque n'arrangerait pas les choses, surtout avec les feus qui avaients été déclenchés. Hùrin soupira intérieurement en se disant que s'il avait pris les devants plus tôt, ils n'en seraient peut être pas là. Pourtant, que pouvait-il, lui, un simple mortel, devant les sombres pensées et le bras bien long de Morgoth Bauglir. Heureusement, se dit Hùrin, il n'y avait pas trace d'un quelconque lieutenant du seigneur sombre. Il était probable que ce ne fussent que des orques profitant d'être en Dor-Lomin pour se battre. Mais leur nombre était assez impressionant. Toutes ces pensées traversaient la tête de Thalion, désordonnées. Il préféra s'assoeir pour mieux peser le pour et le contre. Il était un homme d'action. Il faudrait agir, vite, et pas se repentir sur son sort. Il fit alors appeler Dralagh. Quand ce dernier fut arrivé, Hùrin lui tendit la missive et parla quand les yeux du nouveau-venu se levèrent du parchemin :

"Tout ce contre quoi on n'était pas prêts Dralagh. Le Dor-Lomin n'est pas en mesure de déclarer une guerre ouverte à Morgoth. Nous ne sommes pas sûr que ces orques le servent avec fidélite, ou servilité plutôt, mais il est probable que ce soit lui qui ait tout manigancé. Mon coeur me dit à la fois d'aller à leur rencontrer, de les chasser de nos terres, mais une autre partie de moi me retient. Pensons au peuple. Pensons à ce qui va arriver pour nos villageois."

"Quels sont tes ordres seigneur ?"

La voix de Dralagh, grave et impassible, avait résonné dans le hall du château où seuls se trouvaient les deux hommes. Son héaut avait raison, il fallait bien faire quelque chose au lieu de trop réfléchir. Mais pourtant, Hùrin ne voulait pas affoler la populace, il ne fallait pas que ces faits les effrayent. Les cacher quelques temps seraient bon à son avis. Le souverain d'Amon Darthir dit alors :

"Nous devons agir vite. Je fais confiance en ton silence Dralagh. Va à la caserne et dit à Malarch que je t'envoyes et de fermer sa bouche sur ce qui se passera. J'ai recruter plusieurs soldats, tu en prendras assez pour lutter contre les orques. Il faut que sur toute la journée des guerriers sortent sans se faire remarquer ou sans allerter les gens par leur nombre. Si une dizaine de forestiers ou de cavaliers franchit les portes, cela n'élévera aucun soupçon. C'est tout ce que je te demande. Ensuite, attendez-moi en dehors de la ville et des champs. Je vous y retrouverai à minuit."

Dralagh s'exécuta sans plus attendre. Il était aux environs de deux heures de l'après-midi. Moins d'une demi-journée plus tard, ils seraient tous partis pour lutter contre les orques plus ou moins en secret. Mais il fallait mettre des gens de confiance de son côté si Hùrin ne voulait pas que son plan soit dévoilé. Il demanda à ce que l'assemblée des anciens se réunissent imméditament et il leur expliqua le problème et ce qu'il ferait. Eux, en tant que conseillers et que pères des grandes familles de la Maison de Hador se devraient de tenir le silence sur cette affaire et de rassurer le peuple. Ils feront croire à une indisponibilité de Hùrin et que ce dernier devait éviter de sortir et ainsi de se montrer. Néanmoins, s'il se passait quelque chose de grave, le peuple devait être alerté : il ne fallait pas tout lui cacher non plus. Hùrin estimait son retour à quelques jours, le temps de débusquer les orques. Il ne devrait pas y avoir plus d'une bataille apparemment, et celle-ci ne durera que quelques heures vu les troupes en présence, mais on ne savait jamais.

Ainsi se passa le reste de la journée. Le soleil couchant pointait au loin. Hùrin dînait seul, Morwhen, son épouse, étant parti quelques temps avec leur fils Tùrin chez les Haladins. Mais Ninien avait décidé de rester en Dor-Lomin. Elle ne se montrait que peu à la cour et préférait mener ses affaires personnellement. Seulement, Hùrin décida qu'il n'était pas bon de la laisser ainsi ignorer ce qui se passerait dans leur pays. Il voulait la retenir de partir à la guerre mais c'était désormais une femme, jeune certes, mais une femme "complète". Il demanda à ce qu'on lui apporte du parchemin et de l'ence et écrivit ces mots :

Citation :: Ma fille,

Au moment où tu liras cette lettre, je serais sûrement parti loin. Saches seulement que des orques ont pénétré nos terres et je m'en vais les boutter du Dor-Lomin. Etant donné ton absence au château, je n'ai pû te tenir au courant. Nous allons avant tout essayer de tenir ça secret durant quelques jours, au pire une ou deux semaines, pour ne pas affoler le peuple. Je te conjure de rester ici, à Amon Darthir, mais je sais que mes efforts sont vains. Si tu veux nous rejoindre, je ne doute pas de tes talents de pisteuse pour nous retrouver. Seulement, si tel est ton choix, n'ébruite pas ce que tu feras et si tu pars avec des troupes, tâche à ce que cela ne se voit pas.

Ton père, Hùrin

Après avoir rédiger cette missive, Hùrin regarda son plat, sous son nez. Il n'avait pas faim. Cette habitude guerrière l'empêchait de se nourrir avant les combats et ce jour-ci ne fit pas exception. Il donna une grosse part de ce qu'il avait à son chien, et prit la lettre. Il la déposa dans les appartements de Ninien, pensant que ce serait le meilleur endroit. La nuit commençait, alors que Hùrin ne bronchait pas, assis sur son lit. Il regarda alors la lune. La minuit ne devait pas tarder. Il se dirigea alors vers la salle d'armes. Vu qu'il était tard, il évitait le monde qui habituellement se déplaçait dans le château. Alors, il revêtit sa cotte de mailles par-dessus une simple tunique en coton. Les anneaux avaient été déteints afin de ne pas trop briller. Par-dessus, il portait un simple corselet, qui ne le protégeait pas plus. Il se tressa la barbe, à la manière de son père, et prit le Heaume de Hador qu'il ne coifferait que pendant les combats. Enfin, il s'empara de sa hache et l'accrocha à son dos.

Rapidement, Hùrin dévala les escaliers pour parvenir aux écuries. Il scella son cheval et parcourrut les rues désormais sombres et sans mouvement d'Amon Darthir. Il avait tout prévu, connaissait mieux que quiconque la cité, et passa les portes au moment de le relève des gardes pour ne pas se faire attraper. Il lança sa monture au trot et rejoignit Dralagh. Ce dernier attendait avec une partie de la force armée que Hùrin avait recruté. Il y avait là cent cavaliers et autant de forestiers et de combattants. Néanmoins, tout le reste des forestiers, encore une centaine, et cinquante cavaliers allaient partir entre cette nuit et l'aube pour servir de renfort juste au cas où la situation tournerait mal.

La colonne se mit en branle. Ils marchèrent toute la nuit, s'arrêtant au petit matin pour camper et se reposer de cette progression norcturne. Les Montagnes de Mithrim étaient encore à quelques lieues, mais elles s'étendaient sur un endroit bien plus grand. Hùrin savait que les humains étaient des experts du combat comparé aux faibles orques, mais il préférait ne pas prendre de risque et ils avancèrent lentement, s'arrêtant dès que possible pour se reposer et se sustenter. Les montagnes puaient l'orque, il ne devait pas se trouver bien loin...

L'armée de Hùrin avait parcourut une grande distance en très peu de
temps et malheuresement pour elle, les jambes des hommes de Dor-Lomin
étaient fourbu et ils ne pourraient pas pousser leur marche plus loin.

Mais des sonneries de cors sortirent les gens de Hùrin de leur fatigue,
car voilà qu'appellaient à l'aide les montagnards. Dans l'obscurité et
le calme de la nuit, on pouvait apercevoir des flammes et de nombreuses
torches descendre la montagne la plus proche.
Des Orques approchaient, et ils étaient nombreux! Peut être même plus que prévu!

Les Edain étaient cachés dans les bois et ils auraient pu espérer attendre pour prendre ensuite à revers les orques mais des villageois appelaient à l'aide. Un sentiment de haine envers la terrible engeance de Morgoth parcourait le coeur des soldats. Dralagh en particulier, tenait fermement sa lance, et s'apprêtait à en découdre. On eut l'impression que les hommes de la Maison de Hador étaient revigorés, prêts à porter le combat à l'ennemi mais Hùrin les retint. Il ne se faisait pas d'illusion : même si un humain valait largement un orque d'un point de vue à la fois physique et tactique, ceux-ci étaient fatigués. Il faudrait user de ruse et non pas foncer dans le tas. Les orques étaient nombreux, mais il faudrait semer la panique et la discorde dans leurs rangs. C'est ainsi que les combattants à pied se mirent en colonne de bataille. Dralagh les ménerait. Les forestiers, nombreux, couvriraient les ailes et leurs flèches seraient sûrement en mesure de percer les piètres armures des orques. Mais les plus expérimentés restèrent de côté. Ils allaient se faufiler entre les arbres et ils harcelleraient les flancs des orques. Quelques cavaliers, par petits groupes, allaient opérer de la même manière. Thalion se mit à la tête d'un contingent d'environ soixante cavalier, couvert par dix autres hommes montés sur chaque flanc.

Hùrin fut le premier à agir. Coiffant le Heaume de Hador sur son front, il hurla un cir guerrier et s'élança, sur son cheval, hache en main. C'est alors que Dralagh avançait pour engager un combat d'usure entre fantassins alors que les cavaliers se repliaient rapidement pour réattaquer à un autre endroit vulnérable. La tactique devait être opérée plusieurs fois. Pendant ce temps, les troupes de harcellement étaient restées à couvert, prêts à tirer sur la moindre brêche ou à rejoindre les troupes de corps à corps, le cas échant...

Les premiers Orques atteignirent les bois où c'étaient terré les hommes de la maison de Hador.
La chance sourit à Hùrin car les sbires de Morghot tombèrent dans le piège tendut par les mortels, sous le couvert des arbres. Ils furent massacré, mais les suivants s'arrêtèrent et discutèrent dans leur noir parler.
Dans leurs esprits malfaisants, ils décidèrent de mettre le feu au reste de la forêt puis ils contournèrent les flancs de Hùrin.
Mais ils furent une nouvelle fois reppoussé, alors les Orques se rassemblèrent en nombre en haut d'un mont escarpé.
La cinquantaine de loups et les trois trolls qui les accompagnaient ne c'étaient pas encore manifesté...

Les cavaliers continuèrent sur leur lancée mais se rendirent rapidmeent compte que la forêt s'embrasait littéralement. Hùrin comprit que la survie de plusieurs villageois dépendant de ce bois, en particulier les bûcherons, risquaient d'être touchés de plein fouet par cet état de fait. Il ordonna aux cinq premiers cavaliers qui se trouvaient autour de lui d'aller avertir les habitants proches afin de les aider à combattre le feu. Thalion savait pertinament que les orques étaient tous amassés au même endroit, il n'y avait pas de risque pour les villageois de tomber dans une embuscade. Regardant les hommes autour de lui, il ordonna à Dralagh de rester en arrière avec la ligne de combattants et les cavaliers. Il serait bien trop dur pour des hommes et des chevaux pour monter en ligne rangée sur ce rocher.

C'est ainsi que Hùrin prit la tête d'un groupe de vingt forestiers. A couvert, ils purent monter jusqu'au rocher et ils tentèrent d'attirer des orques. Le plan était simple : il fallait que les orques attaquent. Les forestiers, le pied agile et habitués aux terrains boisés, fuiront pendant que les cavaliers contre-chargeront. La ligne de fantassins avanceront à la fin de la bataille pour achever les survivants. Deux autres groupes identiques de forestiers se postèrent à d'autres endroits pendant que le reste des archers grimpaient dans les arbres et tiraient de ce haut-perchoir sur les orques. Hùrin se trouvait ave cun groupe de forestier, au cas où ce denrier se retrouve au corps à corps...

De leur haut perchoir, les Orques purent voir approché Hùrin et 20
des siens, aussi eurent t'ils l'idée de tirer sur ce petit groupe
d'hommes téméraire.
Les flèches sifflèrent et nombre des compagnons du roi du Dor-Lomin s'écroulèrent, traversé par de nombreux traits.
Par chance, Hùrin en réchappa avec trois des forestiers et ils purent
se replier derrière des arbres. Mais les Orques ne souhaitaient pas en
rester là, et ils s'avançèrent en nombre pour attraper les trois
fuyards.
C'est alors que les cavaliers de Hùrin galopèrent vers l'ennemi, balayant une centaine des sbires de Morghot.
Mais, les adversaires des hommes qui étaient resté sur le mont,
tirèrent une nouvelle fois une pluie de flèche qui tua énormément de
chevaux et d'hommes.
Soudain, courageux, les Orques se lançèrent à l'attaque des pauvres
cavaliers qui avaient grand mal à s'avançer à travers les rochers et la
broussailles.

Si, Hùrin n'inversait pas la situation, les montagnes du Mithrim seraient perdu...

A Ninien de poster le plus rapidement possible, avant demain soir sinon
la main passe à Hùrin(pour faire avançer la bataille assez vite).

PERTE:

Morghot:
-129 Orques.

Hùrin:
-38 cavaliers mais 41 autres cavaliers ont perdu leurs montures.
-17 forestiers.

AULE.

Alors que Hùrin commençait à douter de ses chances de victoire, l'air vibra du son d'un cor, que le roi reconnut sans peine. C'était celui de Dor-Lomin, et plus particulièrement celui de Nínien, l'Héritière. Hùrin sentit son coeur battre dans sa poitrine, d'espoir mais également de peur. Tout n'était pas encore perdu, mais il refusait de voir sa fille tomber au combat.

Nínien souffla une dernière fois dans son cor et lança son cheval au galop. Aussitôt, une centaine de cavaliers la suivirent. La cavalerie chargea en poussant de grands cris. Aussitôt, les orques s'arrêtèrent, tout courage oublié. Ils furent littéralement balayés par l'armée de Nínien. Après la première vague d'assaut, celle-ci ordonna une retraite. Puis l'armée frappa de nouveau, de la même manière. La jeune Héritière avait de nombreuses fois observé cette tactique et son père lui en avait prouvé l'efficacité.

Après trois vague successive, elle alla se plaça aux côtés de Hùrin, fière et droite, et observa le champ de bataille.

A Hùrin de poster.

Quand les premiers forestiers autour de lui tombèrent, Hùrin ne s'attendaient pas à ce que les orques possèdent autant d'arcs. C'était un facteur qu'il n'avait pas prit en compte et il lui en coûtait cher. Il n'était pas blessé mais quand il se retrouva avec seulement trois forestiers, il comprit la gravité de la situation. Heureusement, le plan marcha et les cavaliers balayèrent les piètres orques, plus d'une centaine de cadavres gisaient sur le sol mais la riposte des suppôts de Morgoth fut tellement terrible que la principale force de frappe de l'armée du Dor-Lomin venait d'être anéantie. Le souverain d'Amon Darthir se retrouvait donc avec un minimum de soldats autour de lui et sans cheval, ce qui l'empêchait d'accourir rapidement, alors que le courage commençait à manquer aurpès de ces hommes. C'est à ce moment que Hùrin décida d'intervenir. Il se montra, haut et fier, sous la lune et retira son corselet de cuir. Sa cotte de maille luisait sous le ciel et tous viren tle Heaume de Hador, symbole d'espoir pour les Edain et de désespoir pour les orques. Levant sa hache à deux mains, le plus grand guerrier humain décapita un orque qui s'approchait et hurla :

"Aurë entuluva !"

Son cri de guerre fut repris dans toute la forêt par tous les hommes. Hùrin descendit du rocher pour rejoindre la ligne de bataille où on lui redonna son cheval. Dralagh ordonna aux combattants de se mettre en position défensive tandis que les forestiers s'abrtaient derrière eux pour effectuer des tirs de volée sur les orques encore en position surélevée. La bataille prenait un tournant décisif et c'est là que le cor du Dor-Lomin retentit. Les cavaliers de Ninien balayèrent les orques restés en bas et le regard du père et de la fille se croisèrent alors qu'ils se rencontraient dans la mêlée. Aucun mot ne fut échangé. Une fierté sans borne pour sa fille se lisait dans les yeux de Thalion. Ninien avait accourut pour sauver le peuple du Dor-Lomin, pour le sauver, lui. Alors que ces renforts inespérés se jettaient dans la bataille Hùrin hurla à pleins poumons le même cri de guerre :

"Aurë entuluva ! Nous tiendrons jusqu'au jour ! Que La Soleil nous vienne en aide !"

Sa monture s'élança avec d'autres cavaliers. Dralagh faisait avancer les combattants toujours en formation de tortue, leurs lourds et grands boucliers le sprotégeant de la plupart des projectiles. Arrivé en haut du rocher, les forestiers restés embusqués sortirent de leur couvert pour fair edescendre les orques pendant que les hommes montés les frappaient dans le dos. Au coeur des combats, Hùrin ne cessait d'abattre sa hache sur les orques, espérant que le jour se lève au plus vite...

Les Orques perdaient de nombreux guerriers, et leur courage s'en trouva diminué.
Mais ils se battirent avec la rage du désespoir et ils tuèrent une nouvelle fois un bon nombre des cavaliers de Hùrin et de Ninien, mélangé au bas du mont. C'était une colline rocheuse et broussailleuse et les hommes montés ne pouvaient circuler librement avec leurs chevaux.
Quand aux troupes qui encerclaient les Orques, ils auraient certainement put tous les éliminer, même avec de lourdes pertes, mais c'était sans compter les Loups et les trois Trolls qui arrivèrent à temps pour sauver leurs compagnons d'armes.
Eux même, venaient de tuer les derniers montagnards et leurs demeures de bois flambaient et menaçaient le reste de la forêt.
Si le feu se propageait encore, les combattants de Hùrin risqueraient de finir dans le brasier.

Les Trolls et les loups enfin arrivé, frappèrent durement les forestiers qui se dispersèrent dans les bois, pour se rassembler à une lieue de la bataille, mais près des flammes...

PERTE:

Morghot pert encore:
-189 Orques
-8 loups.

Hùrin pert encore:
-13 cavaliers
-34 forestiers.

Ninien pert:
-11 cavaliers.

A Ninien de poster puis Hùrin puis moi.

AULE.

Le premier réflexe de Nínien fut de tenir les chevaux le plus loin possible des flammes. Elle analysa ensuite la situation sur le champ de bataille. Les orques étaient toujours très nombreux, et l'arrivée des trolls n'avaient rien arragé. La fougueuse jeune femme dut se retenir pour ne pas foncer droit sur les monstres : cela n'aurait entraîné que sa perte. En revanche, les loups semblaient une cible plus facile.

L'Héritière avait compris qu'elle ne pouvait se permettre de donner de l'espoir aux orques. Saisie d'une soudain poussée d'adrénaline, elle s'élança vers l'aile gauche de l'armée ennemie. Elle allait leur montrer qui étaient les chefs de Dor-Lomin ! Ses cavaliers les suivirent en hurlant. Ils galopèrent vers les loups et les orques qui les entouraient. Nínien se jura d'abattre au moins un troll.

[Pourrait-on savoir combien sont à peu près les orques au total. parce que là, on voit les pertes mais on ne sait pas vraiment combien il en reste.]

Le feu embrasait la forêt. C'était une terrible perte pour le Dor-Lomin. Heureusement, nombre de forestiers s'étaient échappés et réfugiés plus loin. Hùrin ordonna à un sonneur de cor de faire assez de bruit pour qu'ils retrouvent l'endroit de la bataille et reviennent à leur aide. Thalion, pour ne pas voir d'autres hommes mourrir, fit se replier ses cavaliers. Il ne pouvait non plus laisser la victoire aux orques. Se replier à Amon Darthor pour frapper plus tard n'était plus envisageable désormais. Hùrin sentit un lourd poid sur sa tête. Le Heaume de Hador ceignait son front, héritage de ses illustres ancêtres. Il se devait de le respecter, de ne pas lâcher et de ne pas laisser tomber son peuple. On disait que là où se trouvait le heaume, le courage renaissait. C'était vrai, là où avait combattu Hùrin, personne n'avait fuit, mais le souverain du Dor-Lomin ne pouvait à lui seul contrôler tout le champ de bataille.

Il rejoignit la ligne de front avec ses cavaliers et c'est à ce moment précis qu'il vit Ninien mener la charge contre les trolls. Ceux-ci éradiqués, la victoire serait à portée de main. Une partie des cavaliers qui avaient perdu leur monture rejoignirent Hùrin pendant que les hommes à cheval se repliaient et se mettaient à couvert. Ils contrechargeraient à chaque fois que les roques descendraient du pic rocheux, sans pour autant s'aventurer sur la falaise, ce qui leur avait ait de nombreuses fois défaut.

Hùrin avait avancé à couvert avec quelques hommes et d'autres forestiers et il hurla son cri de guerre une nouvelle fois avant de charger un troll, accompagné de trois cavaliers qui avaient perdu leur monture. Il donnait de vifs coups de hache au niveau de la panse de la bête, en endroit plus flasque, alors que les archers visaient sa gorge...

(Il y'a un peut être 900 Orques en comptant ceux qui son morts)

La charge de Ninien fit effet, la plupart des loups s'enfuirent,
mais les trois trolls restaient. Frappant de leurs marteaux et de leurs
épées courbes tout cavaliers passant à côté d"eux.

Hùrin et ses quelques compagnons attaquèrent un troll mais les points
sensible de la bête restaient dur à toucher si bien que quatres des
hommes du roi du Dor-Lomin s'éffonrèrent autour de lui. Mais un des
nombreux coup de Hùrin porta ses fuits et le Troll se replia sous le
couvert d'un bosquet de sapins.

Bientôt près de deux cents Orques descendirent du mont et vinrent au
secours des deux derniers trolls, car un était tombé sous les coups des
cavaliers de Ninien.
Ils tenirent en respect tous cavaliers s'approchant près d'eux grâce à leurs lances au fer noir et empoisonné.
Mais ces Orques étaient aussi soutenu par leurs archers resté sur le mont.

Mais les forestiers de Hùrin de revenaient pas tous...

PERTE:

Morghot perd encore:
-32 Orques
-1 trolls
-La totalité des loups(en fuite)

Hùrin pert encore:
-9 cavaliers
-12 forestiers(le feu se rapproche)

Ninien pert encore:
-7 cavaliers.

---
Hùrin gagne 75 pts de commandement et 15 de combat. Ninien gagne 30 pts de commandement.

A Ninien de poster puis Hùrin puis moi.

AULE.

Nínien, voyant les loups s'enfuir et le troll succonber sous les coups, poussa un cri de victoire. Au moins une bonne chose de faite. Mais le feu faisait de nombreux dégats chez les forestiers de son père et les orques étaient encore nombreux. Il lui fallait trouver un moyen de les vaincre, et vite.

La jeune femme eut une idée. Elle talonna son cheval et décrivit une boucle autour des orques. Elle mena ensuite plusieurs charges dans le but de faire reculer l'armée ennemie vers le feu et les soldats de Hùrin qui les attendaient de pied ferme.

Laissant cette tâche au gros de son armée, l'Héritière partit alors avec quelques cavaliers vers un des deux trolls survivants. Elle saisit une lance sur un soldat mort et l'envoya de toutes ses forces sur la bête...

La bataille tournait mal. Un troll avait été abattu et Hùrin venait d'en faire se replier un dans les bosquets mais c'était des orques que venait le plus gros problème. Leur nombre et leur masse éait telle que le seigneur du Dor-Lomin n'en voyait pas la fin de là où il était et il savait que ses forestiers, le plus gros de son armée actuelle, étaient bloqués dans un brasier ardent. Hùrin s'appuya alors sur sa hache et épongea les goutelettes de sueur qui perlaient sur on front comme il ôtait le Heaum de Hador pour mieux le rajuster. Les orques se tenaient non loin quand, tout à coup, Ninien menait ses cavaliers dans une tactique décisive, visant à repousser les orques vers le feu. A ce moment, Hùrin cria un ordre à Dralagh qui ne s'était pas encore battu avec les combattants à pied du Dor-Lomin. Ceux-ci se mirent en fer de lance, Dralagh les menait au centre et en avant, alors que les rangs devenaient de plus en plus larges à chaque colonne. Cela donnait au finla une formation en triangle, ce qui servait aussi bien à détruire des murs de boucliers qu'à annihiler des troupes en fuite. Les forestiers encore en vie se tenaient derrière les fantassins et faisaient des tirs de volée sur les orques armés d'arcs postés sur le rocher : la plus grande menace pour la Maison de Hador.

Pendant que les cavaliers de Morwhen effectuaient des tactiques dignes des plus grand smonteurs de chevaux, Hùrin se précipitait vers les fantassins pour leur venir en aide. Ceux-ci se lancèrent à l'assaut des deux cents orques, se retrouvant ainsi prit entre le marteau et l'enclume, bien qu'ils fussent plutôt chargé de deux côtés différents. Mais une guerre d'usure ne serait gagné qu'avec de lourdes pertes pour les hommes du Dor-Lomin. Il faudrait ruser d'autres tactiques. A ce moment, Hùrin quitta la ligne de combat pour retrouve rle troll qu'il avait laissé blessé. Il ne le savait pas encore, mais les bardes chanteraient plus tard ses exploits quand aux Nirnaeth Anoediad il tuera soixante et dix troll, même si cela lui sera fatal et qu'il se fera emprisonner. Mais l'Edain faisait déjà fi de la terreur inspirée par pareille créature et se jeta à corps perdu dans un combat singulier...

Le troll attaqué par Ninien ne fut pas blessé mais il était furieux et décidé à s'enfuir avant le levée du jour. Aussi frappa t'il la fille de Hùrin de son puissant marteau, mais c'est le cheval de l'héritière qui prit le coup. La monture fut écrasé et Ninien jetée à terre.
Puis, le Troll fit demi-tour et s'enfuit, sautant par dessus de nombreuses flammes et tuant quelques forestiers sur son passage.

La charge des cavaliers de Ninien fut une réussite et beaucoup des orques voulurent tourner les talons et s'essayer à des sauts par dessus les flammes que de périr, embroché sur les lances des hommes de Dor-Lomin.

Hùrin avaient chargé son héraut de mener ses combattants vers les Orques et là, ils soutinrent bravement la cavalerie de Ninien.
Les deux cents sbires de Morghot descendu du mont furent massacré.
Mais restaient entre 400 et 500 Orques sur la colline et ils tenaient bon.

Le Troll ne fut pas difficile à trouver, car celui-ci, profitant du chaos régnant plus loin avait décidé de se faufiler comme son compagnon, à travers les flammes.
Mais Hùrin approchait, l'arme au poing et le Troll voyant que l'Edain s'opposerait à sa fuite, préféra tué l'homme. Aussi lui lança t'il un rocher que son adversaire évita facilement.

PERTE:

Hùrin pert encore:
-64 combattants.
-7 forestiers.

Ninien pert encore:
-6 cavaliers.
-Son cheval et l'harnachement également

Morghot pert encore:
-200 Orques
-1 Troll.

Hùrin gagne 20 pts de commandement et Ninien 20 pts de commandement aussi.

A Hùrin de poster puis Ninien.

Bien que de nombreux combats avaient lieu tout autour de lui, Hùrin était totalement absorbé par son duel avec le troll. Le monstre lui avait envoyé un rocher que l'Edain parvint à éviter : les trolls n'étaient pas d'excellents tireurs. Il aurait peut être été plus intelligent d'aller se mettre à couvert pour éviter qu'un nouveau rocher ne lui tombe sur la tête mais le patriarche de la Maison de Hador se sentait empli d'une nouvelle fougue juvénile, un sentiment qui revenait souvent en lui mais seulement quand il partait au combat et qu'il se retrouvait en plein milieu de la mêlée. Son ancien instinct de guerrier ressurgissait jusqu'au bout de ses doigts dont il se servait pour tenir fermement la longue poignée de sa hache à deux mains.

Tout à coup, Hùrin se mit à courir. Il adopta un pas de course ni lent, ni rapide, mais qui lui servirait à gagner un peu d'élan. Le corps gris et sale du troll se trainait lentement en avant, vers l'humain. Une puanteur nauséabonde se dégageait de ses aisselles en particulier, ce dont Hùrin faisait fi, prêt à tout pour venir à bout de se monstre. Alors qu'il se trouvait à portée, Thalion leva bien haut sa hache au-dessus de sa tête. Le fer de l'arme luisait sous la lune qui voyait sa lumière s'affaiblir comme le jour n'allait pas tarder à pointer, quand le guerrier se lança en avant. Il sauta littéralement, pour gagner de la force et profiter d'un impact plus puissant quand il abbatit sa hache sur le flanc de la bête. Il savait qu'il ne la tuerait pas sur le coup, c'ets pourquoi il releva son arme, prêt à donner un nouveau coup, mais il espérait avoir sérieusement blessé l'animal.

Un peu plus loin, Dralagh avec sa phalange de soldats rencontrait les cavaliers de Ninien. L'épée du héraut du Dor-Lomin était couverte de sang noir comme il hurlait sa rage en terrassant un nouvel orque. Ses yeux se levèrent pour regarder le ciel encore sombre, mais où la lumière de la lune devenait faiblarde. Un nouveau jour allait naître, il ne restait plus que quelques temps à tenir face à cette masse. Dralagh ignorait combien de temps ils s'étaient battu, mais la marée des orques avait déjà été énormément affaiblie. Le capitaine coordonna ses hommes afin de leur faire adopter une position de tortue. Les forestiers qui restaient et qui avaient pû rejoindre l'armée du Dor-Lomin se postèrent derrière pour faire des tirs de volée. Ils visaient les archers orques pendant que la tortue s'avançait pour prendre pied sur un rocher d'où elle serait plus apte à recevoir un assaut...

Voyant son père charger le troll, Nínien voulut le rejoindre, mais de nombreux orques les séparaient et elle n'avait plus de cheval. A ses côtés, les soldats de Dor-Lomin avaient formé une tortue et les forestiers tiraient sur les archers ennemis. La bataille prenait un tour intéressant. Si elle-même, l'Héritière, pouvait accomplir un bel exploit que les bardes chanteraient plus tard... Elle sourit et serra son épée dans son poing. Alors, avec de grands cris, Nínien fonça seule vers l'armée des orques.

Heureusement, elle fut bien vite rejointe par des guerriers de Dor-Lomin qui chargèrent à leur tour, suivant l'exemple de leur princesse. Les orques, surpris, reculèrent. Bien que plsu nombreux, ils furent dépassés par la petite troupe, pleine d'ardeur et de courage. Les humains hurlaient, riaient, espéraient : la Soleil allait enfin se lever, et avec elle arriverait un nouvel espoir. Nínien encourageait ses compagnons, et tous les suivaient aveuglément.

Du flanc du Troll surgit un flot noir et quelques côtes du monstre, brisés, furent visible.
La créature de Morghot hurla de douleur et elle s'écroula sur le sol
mais Hùrin jaillit sur la poitrine du Troll et enfonça sa hache dans le
coeur de son ennemi qui agonisa un bref instant avant de mourir.

Les hommes à pied de Hùrin qui formaient la tortue arrivèrent au
sommet du mont avec de lourdes pertes car les Orques firent rouler de lourds
rochers qui brisèrent les rangs du bien.
Mais les hommes de la maison de Hador atteignirent tout de même le mont et il y'eut de durs combats jusqu'au matin.
Lorsque le soleil se leva il n'y avait plus aucun êtres vivants sur le mont hormis quelques chevaux mourrant.
Les combats final sur la colline furent remporté par Ninien mais elle
paya cher sa victoire car autour d'elle, il ne lui restait plus que 20
cavaliers.

Le camp du Dor-Lomin était situé au bas des montagnes dans une zone peu
atteinte par le feu, mais celui-ci sévissait encore et nombre des
hommes d'Hùrin et de Ninien encore valide essayaient d'éteindre les
flammes.

Le roi et son héritière purent se retrouver après une longue nuit de labeur autour d'un cadavre de Troll changé en pierre.

La bataille est finit et la victoire est pour le Dor-Lomin!
Allez voir dans vos profils ce que vous avez perdu et gagné mais en
tout cas, les hommes de la maison de Hador ont trouvé un énorme un
butin que Ninien et Hùrin se partagèrent éqitablement, 3000 pièces d'or
chacun.

A vous de poster dans un ordre qui vous convient, du moins si vous le voulez.

AULÉ.

Un nouveau jour se levait alors que la Soleil éclairait de ses rayons chauds les cottes de mailles et les boucliers des derniers soldats sur le piton rocheux. Juste après que les combats furnet terminés, de nombreux guerriers étaient allés préter main forte aux villageois qui éteignaient les derniers foyers de flammes. Ninien les rejoignit rapidement puis ce fut à Hùrin de venir aider le peuple du Dor-Lomin. Quand le brasier fut totalement éteint, le laissant la place finalement qu'à une terre calcinée par endroit, les hommes d'armes retournèrent sur le champ de bataille où ils trouvèrent un ancien trésor que les orques avaient dû dérober aux montagnes. Hùrin, du haut du rocher, observait le champ de bataille. On avait regroupé les corps des orques qui se consummaient. Ils avaient été placés là où le feu avait été déclenché. Les terres autour seraient récupérables plus tard, mais le coeur du brasier resterait stérile à jamais. Il n'y avait donc pas de risque de propagation de flammes et les cadavres s'entassaient entre des langues de fe destructrices, même pour les séides de Morgoth.

Mais le reste du champ était recouvert des corps inanimés de nombreux Edain. On les ramassait, on les mettait dans des civières, tractées soit par des hommes, soit par des chevaux. Les armes étaient aussi recueillies pour être remises aux familles. La bataille n'avait pas duré plus de six heures mais la nuit avait tout de même était longue pour les soldats, dont certains ne reverraient plus jamais le jour. La cohorte, bien que victorieuse, se dirigea vers Amon Darthir et pénétra dans la cité mais non pas en grande pompe. Les hommes avançaient dans un silence de mort. Au centre du cortège Hùrin aidait les hommes comme il le pouvaient. Les étendards de la ville fortifiée étaient désormais en berne. Cette victoire faisait payer un lourd tribut à la Maison de Hador et les familles des victimes se rassemblaient afin de recueillir les corps de leurs frères, pères, ou maris. C'est là qu'Hùrin se mit à parler d'une voix forte. Il était en plein milieu de la foule mais tout l'écoutait et l'entendait :

"Mes soeurs, mes frères, en vous réveillant ce matin vous ne vous attendiez pas à une telle manifestation. Ces hommes qui sont morts, tombés au champ d'honneur, nous ne les reverrons plus de même que la nuit les a emporté. Mais c'est un nouveau jour pour nous tous, nous qui vivons. Cette nuit, certes, tant de soldats ont péri mais nous avons prouvé à Morgoth qu'il n'est pas le Seigneur de la Terre, qu'il n'est pas le Prince d'Arda comme il se revendique ! En ces lieux, mes amis, vous êtes tous rois, autant que moi qui pourtant porte le titre de votre souverain. Rebatissons ces pertes, rebatissons ce monde afin qu'un jour nouveau nous envahisse encore une fois !"

A ce moment, Hùrin se retira et disparut dans la foule. Plus tard, quand il revit Ninien, son visage rayonna de fierté pour sa fille. Il alla la rejoindre, ne désirant pas la déranger, il fut bref et parla rapidement afin d'exprimer ce qu'il ressentait :

"Ninien, cette nuit, tu t'es battu à nos côtés, à mes côtés. Je te considère digne d'être mon héritière et d'accéder au trône et à la couronne quand je m'en irai. Sache que jamais un père ne peut être aussi fier de sa fille quand celle -ci prouve de n'importe quelle façon un tel humanisme, un tel dévouement pour les plus faibles."

En un signe de profond respect, il déposa un baiser solennel sur le front de sa fille...

Nínien était encore plus fière de sa victoire que ne l'était son père. Lorsqu'il l'embrassa sur le front, en public qui plus est, elle rougit d'orgueil. Une telle démonstration de respect ne se faisait pas souvent. Et il venait de lui promettre son trône ! A elle, sa fille ! D'habitude, les femmes n'étaient pas aussi bien considérées. Elle avait de la chance d'avoir un père comme Hùrin Thalion. Elle inclina la tête, encore rougissante.

"Merci, mon père. Je n'oublierai pas. Vous êtes vraiment un grand roi. Je n'en doutais pas, bien sûr, mais aujourd'hui, vous m'avez prouvé que vous valez bien plus que tout ce que les chansons disent sur vous. Longue vie au roi !"

Elle le salua, un grand sourire sur le visage, puis partit faire la fête de son côté. Jamais elle n'avait été aussi heureuse.