Les Batailles du Premier Âge
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Les Batailles du Premier Âge

Dans ce forum de jeu RPG, vous incarnez un personnage du Premier Âge. Que vous soyez un grâcieux Elfe, un puissant Homme, un Nain résistant ou même un Orque ou encore un Homme corrompu, le destin d'Arda sera entre vos mains.
 
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 Ysabelia...

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3 participants
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Ysabelia
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Ysabelia


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Caractéristiques du personnage
Race: Elfe
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MessageSujet: Ysabelia...   Ysabelia... Icon_minitimeSam 5 Déc - 20:33

Nom: Mon nom est Ysabelia. Nom plutôt "pompeux", non? Personnellement, je trouve à mon nom une consonance...royale, peut-être. Je ne sais pas, c'est confus. En tous cas, je trouve que ce nom ne me correspond pas du tout, il est trop pour moi.




Surnom : A ma connaissance et étant donné ma position de semble-t-il "Bannie", je n'ai reçue qu'un surnom dans ma longue vie: "Princesse". J'aime, même si je ne comprend pas totalement ce surnom qui me fut attribué par Falön, dès notre rencontre. Après, allez savoir comment il l'a trouvé... Cependant, j'ai l'impression qu'il savait quelque chose que j'ignorais. D'où peut-être le surnom... Mais je préfèrerais qu'il soit un surnom affectif, bien que j'en doute assez.




Sexe : Féminin




Race : Je ne sais pas exactement. Si je me fis à mon apparence, je sais que je ne peut être qu'une elfe. Après j'ai pu voir, une fois, des elfes... Aucune ressemblance entre moi et eux, à par les oreilles et la façon de bouger. C'est très étrange car, me souvenant très vaguement de ma mère, je peux dire qu'elle était d'une blondeur presque blanche. Or, mes cheveux noir corbeau me troublent... Ne suis-je pas la fille d'une elfe tout ce qu'il y a de plus blond?




Allégeance : Je n'ai d'allégeance envers personne. Ce sont tous des traîtres. Je les ai tous mis dans le même sac quand ma mère m'abandonna, seule. Si les elfes sont des lâches, je suppose que les autres aussi.




Héraut : Depuis ma naissance, je vis seule je n'ai rencontré qu'une personne:Falön. Cela m'a largement suffis pour me donner une petite idée de ce qu'est la vie sur la Terre du Milieu.




Histoire : Ecrivez l'histoire de votre personnage jusqu'au moment du jeu.




Physique : Je pense être une créature hybride. En effet, je ne vois pas d'autre explication à mon apparence physique troublante et étrange. Car si ma mère était une elfe, sans doute, je ne sais vraiment pas ce que pouvait bien être mon père... Mais j'évite d'y pensais, inutile de me plaindre. Je suppose que cela pourrait être pire...
Pour une elfe, de toutes façon j'en suis, je suis d'une petite taille, même pour une humaine, d'ailleurs. Je ne dépassa pas le mètre soixante-cinq. Heureusement, ma petite taille est compensée par ma silhouette extrêmement svelte et fine. J'ai l'air toute fragile, vue de loin.
Comme pour souligner cet aspect très inffensif, ma peau est d'une couleur blanche, au sens propre du terme, à tel point que je lui d'une manière assez forte, dans la nuit.
Comme pour démentir cet air fantomatique, mes cheveux sont plus noir que des ailes de corbeau. Ce qui offre un contraste étonnant avec mon apparence première. C'est là que réside une partie du mystère entourant ma naissance: Pourquoi ma chevelure est-elle si noir et sombre, alors que ma mère était blonde?! Parfois, je me suis di que j'avais peut-être des ancêtres aux cheveux noirs, et que le gêne était ressortit, tout simplement. Mais cette histoire ne tient pas debout, j'en ai l'intime conviction, ce qui parfois m'effraye car, au fin fond de moi-même, je sais que l'insinuation de Falön n'était peut-être pas si anodine que ce que j'ai pu penser.
Mais repassons à mon physique. Le plus magnifique, selon moi, c'est mon visage. D'une beauté encore plus époustouflante que mon corps. Mes traits parfaits sont toujours affublés d'un air heureux. Car, je suis heureuse, parfaitement dans mon élément. Mon visage est d'une finesse incroyable et exprime toujours une certaine douceur mêlée d'un dynamisme étouffant pour certains, je pense. Ma bouche, d'une couleur purpurine parfaitement déssinée, fut toujours souriante, sauf dans mon moment de Vide cela va de soi.
Mais ce que j'aime par-dessus tout chez moi, ce sont sans conteste mes yeux. Même s'ils me troublent et approfondissent encore le mystère autour de me venue au monde. Mes yeux sont vairons, c'est à dire, de couleur différente. Mon oeil droit est d'un vert éclantant, luisant dans la nuit alors que l'autre est d'une sombre couelru violette. Etrange, non? Mais j'aime cet aspect absolument unique de moi-même.
Pour finir sur une note joyeuse, quelle ironie, je tiens à préciser qu'une autre barrière me sépare des Autres. Mon Tatouage. En effet, dans le bas de mon dos, se dessine - en relief- deux croissants de lune. Un blanc, l'autre noir. Amusant, non? Bref, personnellement, je ne vois pas en quoi cela est absolument affreux, contrairement à ce que pensais Falön. Au contraire, je trouve cette marque plutôt jolie et mystérieuse, il n'est pas besoin d'en faire un drame. Tant que rien ne me prouve que cette Marque est vraiment parlante voir dangereuse, je ne m'en soucis pas. Car quoi qu'en ai dis Falön, je me sens parfaitement bien.
Cependant, je sens bien qu'elle représente quelque chose de Sombre, même si j'ai nié en bloque. Mais je préfère ne pas y penser. C'est mieux pour ma raison, je crois...






Moral :Parler de moi? Comment? Cela promet... Je déteste parler de moi, je trouve cela parfaitement inutile. C'est vrai, à quoi bon?! Je hais par-dessus tout m'enfoncer dans les méandres douloureux de moi et surtout de mon Passé. Car c'est mon Passé qui a forgé mon caractère. Je suppose alors qu'il me faut passer par ces souvenirs -que je repousse tant bien que mal- pour arriver à faire comprendre Qui Je Suis.
Alors pour commencer, il faut commencer par le début. Logique. Il faut dire que mon ignorance au sujet de mes origines et mon abandon dans la forêt m'ont d'abord traumatisée. Par exemple, mon nom: Ysabelia. Sérieusement, qui aurait l'idée d'appeler sa fille ainsi? Pas une famille sans histoire, sans aucun doute. Et puis, mon apparence, que suis-je réelement, ma beauté éclatante, presque aveuglante est irréelle. A la limite du possible...Mais, en rencontrant la Meute, je me suis faite à l'idée que, de toutes façon il fallait que je me rende à l'évidence, personne ne viendrait ma tendre la main. Oh, bien sûr, je l'ai espéré Je l'ai rêvé. Je l'ai même vécue: Falön m'a tendu la main puis, brutalement, l'a retiré.
Cet épisode, qui causa en moi un sentiment démesuré de détresse m'a suffit à me rendre compte que, au final, personne ne se soucierais de moi et ne m'aimerais jamais... Déprimant, non? Ma seule et unique expérience avec un homme s'est vouée en un parfait échec. Et merci qui? Merci à mon tatouage, cette marque en relief qui a apparemment fait complètement paniqué cet espèce de Lâche de Falön. M'abandonner de nouveau et tout ça à cause d'une simple Marque?! Cela frise le délire, mais c'est la réalité.
Donc, j'ai vite compris que personne ne m'accepterais ni ne m'aimerais jamais. Raison de plus pour rester dans la forêt, avec la Meute.
La Meute est ma seule famille. C'est grâce à eux que j'ai survécue. Sans eux, étant un nourrisson, comment aurais-je fait, honnêtement? Heureusement, ils m'adoptèrent immédiatement. La meute de loup m'a accepté comme l'une des leurs, je les vois comme ma véritable famille car je sais que eux ne m'abandonneront jamais à moi-même. Ils m'ont toujours protégé et obéit, d'un certain côté. Bien sûr, contrairement aux loups, je n'est rien d'un animal sauvage, au contraire. Je sais parfaitement parler, marcher et toutes ces choses dont les elfes et humains se vantent; c'est venu tout seul. Même dans ma façon de bouger -dansante et féline- ont ne peut se douter que c'est une meute de loups qui m'a élevé.
Mais bref, pour résumé, ils sont tout pour moi. Comme je les vois comme ma famille, je n'ai pas trop a pensé à mes racines, et cela me soulage infiniment. Car je n'ai aucune envie de me torturer l'esprit plus que je le fais déjà. Je préfère prendre la vie du bon côté, parfois c'est difficile. Mais c'est mieux ainsi, je préfère ne pas me poser de question ni prendre rien au sérieux, c'est très mauvais pour moi. La dernière fois que j'ai essayer de tomber le masque rieur qui couvre mon visage, le résultat fut que j'eus l'impression qu'un gouffre sans fin venait de creusé ma poitrine.

Car "mieux vaut prévenir que guérir" à présent, je met toujours mes sentiments entre parenthèses. Bien sûr, cela ne compte pas pour ma famille et mon "frère adoptif": Leyth. Leyth, mon compagnon de toujours, ce loup prétendu est comme un frère pour moi. Nous nous comprenons toujours, il m'a toujours soutenu, à sa façon un peu bourrue. Bien sûr, notre relation ne sera plus jamais la même, d'ailleurs, je ne veux jamais plu le revoir. Pas tant que je ne serais pas sur d'avoir fait un cauchemare . J'espère quez j'ai rêvé, mais je n'espère pas trop. C'est compliqué. Après, que dire d'autre, sans m'étaler? C'est désolant mais il m'est impossible de me définir tant que cela, pour l'instant. En général, on dresse des bilans, à la Fin. On essaie de comprendre nos propres réactions, on regrette, on pleure encore, notre coeur bat plus fort en pensnt à certains moment, on essaie même de comprendre ses propres sentiments.

Mais je n'en suis pas là, pour moi Rien n'est Joué, au contraire la partie ne fait Que Commencer...




Equipement : Robe verte (remplace la tunique), souliers noirs, cape noir.




Compétences : Camouflage, Cavalier Emerite.










Artefact :
Mon Tatouage, Deux Croissants de Lune, l'un noir, l'autre d'un blanc éclatant.


Dernière édition par Ysabelia le Mar 5 Jan - 21:47, édité 4 fois
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Durïn
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MessageSujet: Re: Ysabelia...   Ysabelia... Icon_minitimeLun 7 Déc - 23:53

Waw!

C'est peut etre pas fini, mais alors la vache, je suis scotchée. He ben dis dons, je sai pas si tes le double compte de quelqu'un ou pas, mais si non, on vien de recruter une magnifique Rpéiste.

Bravo, je vois que sa a dire. J'atten l'histoire avec impatoence...
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Ysabelia
Vagabonde
Ysabelia


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MessageSujet: Re: Ysabelia...   Ysabelia... Icon_minitimeMar 8 Déc - 20:54

[Merci à toi, mais non je ne suis le D-C de personne ici, mais je suis Ailée/Ehlara/Serenya/Halassa/Helenna sur le second forum de Manwë ^^]

Mon histoire:

I-Le Réveil:

Je pleurais à chaudes larmes. J'avais frois. L'herbe était trempée et boueuse. Le vent claquais mon visage, cruellement. Les ombres menaçantes des arbres m'effrayaient. J'étais seule. Et c'était certainement le pire. Je n'était qu'un minuscule bébé, et on venait de me jeter par terre avec toute la lâcheté possible. Mais à l'époque, je ne me rendais pas encore compte de la gravité de la situation. Je ne pensais pas au futur. je restais seulement, roulée en boule, tel un hérisson sans piquants, enfant solitaire dans cette immense forêt. Je ne me demandais même pas ce que j'allais faire. Je restais là, pitoyable nourrisson pleurant toutes les larmes de son son corps, ne me demandant même pas ce qui venait de se passer.
Tout ce que je savais, c'était qu'on venait de me jetait dans un bois, dans un flaque de boue, tel un détritus.
Au bout d'un moment, cependant, je cessais mes cris et plaintes en sentant une nouvelle sensation: la faim. Elle me tenaillait. J'avais tellement froid et peur que j'en avait oublié mon estomac! Et pour un nouveau-né, c'est un exploit. Mais, la faim avait finit par dominer mon mal et je sentais que là, dans ce dédale d'arbres je ne ferais pas long feu. Seulement voila, je n'avais plus la force de bouger. Toute mon énergie était partie lors de ma crise de larmes. Par conséquent, ramper dans ces bois obscurs était totalement impossible. Pourtant, j'aurais voulu bouger, il le fallait, et même si je n'était qu'un petit bébé, je le sentais.
Mon petit cœur tambourinait dans ma poitrine et ma respiration était saccadée. L'air humide des bois m'étouffais complètement, l'air était lourd. Il m'étais de plus en plus difficile de respirer. Espérant de tout mon coeur qu'on - qui, je ne savais pas- m'aide, à tous prix. Je n'étais pas idiote, je risquais d'y laisser ma peau si personne ne me venait en aide.
Mettant mes dernière forces dans un crie suraigu, je priais pour ne pas être véritablement seule au monde. Bien que je commençais à douter de l'existence d'autres êtres que moi. Je hurlais à n'en plus finir, lorsque, soudainement, j'entendis des pas feutrés qui semblaient s'approcher.

Petite, j'étais déjà très maligne et je compris très vite que ces pas n'étaient pas ceux d'humains. C'était tout bonnement impossible de se déplacer avec autant de précision et de silence, même pour un elfe. Il fallait vraiment avoir une bonne ouïe pour entendre. Néanmoins, si j'étais soulagée d'un côté, je paniquais complètement de l'autre, et pour cause: les bruits de pas étaient beaucoup, beaucoup trop nombreux pour n'être qu'un petit groupe. J'avais affaire à tout un clan de...quelque chose. J'avais du les réveiller, et j'allais en subir les conséquences. Serrant les dents, je tentais tant bien que mal de me redresser, histoire de pouvoir protéger ma tête si jamais...
Je n'avais même pas envie d'y penser. Fixant les alentours de mes yeux vairons, je mordillais ma lèvre en même temps, de nouveau j'avais oublié la faim pour la peur et l'angoisse. Là, minuscule petit enfant, j'attendis l'échéance.
Elle arriva un peu trop vite à mon goût. Devant moi, les buissons remuèrent. Je glapis de peur et dissimuler mon visage dans les petites mains tremblante d'appréhension. J'attendis un moment, puis, voyant que rien ne se passer, j'écartais légèrement la main, pour voir ce qui se passer. Tremblant de tout mes membres, je levais les yeux vers...

II-La Meute:

Des dizaines et des dizaines d'énorme loups! Blancs, noirs, roux, caramel, gris... Il y en avait de toutes les couleur possibles. Mon Dieu... Ils me fixaient tous d'un air...étonnés. Moi, je les regardais d'un air encore plus étonné et horrifié, de surplus. Car, si j'étais à peine née, je sentais que cette rencontre était insolite, et surtout le fait que les Loups ne m'ait pas dévorer. Ils me faisaient penser à de terribles monstres. Je m'étouffais de frayeur. Je venais, à moi toute seule, de rameuter toute un un clan de loups géants, quelle affreuse destinée... Mourir par ma faute, alors que je voulais qu'on me sauvent. Quelle ironie. Cependant, la Meute ne semblait pas être animée de mauvaises intentions. D'ailleurs, ils semblaient même être heureux de me rencontrer. Et, soudainemnt, j'eus l'impression qu'ils me souriaient, dévoilant leur rangées de dents acérée. La vue de leur mâchoires pouvant couper un cheval en deux fut "la goutte d'eau qui fait déborder la vase", je cédais -enfin- à la panique et tomber à la renverse. Évanouie...

********** Le lendemain **********

J'ouvrais les yeux en baillant. J'avais dus rêver. Oui, après tout, comment aurai-je pu rencontrer une meute de loups géants aux dents telles des couteaux de chasses effilés et en ressortir vivante. Et d'ailleurs, très vivante. Je me sentais bien, si bien que j'en fut très étonnée: J'étais allongée dans un espèce de nid, bien au chaud et mon ventre était plein. Quel bonheur! Qui l'eut-cru, après la soirée haute en couleur dont j'avais très certainement rêver. Après, comment m'étais-je retrouvée là? Peu m'importait. Pour un bébé, le principal est d'être en vie, et je l'était totalement.
Baillant de nouveau, de m'étirais lentement, savourant ces instants de paix, enfin. Quand, tout à coup, j'entendis un grognement provenant de l'extérieur du terrier dans lequel je me trouvais. Et, de nouveau, je perdis mon sang froid. Je n'étais pas seule, et les Loups n'étaient pas un rêve!
Effrayée, je me cachais sous mes couvertures, ne laissant dépasser que les yeux. Frissonnante, je claquais des dents quand un silhouette minuscule apparut dans l'encadrement de la grotte. Les yeux exorbités, je regardais approcher la silhouette grise d'un petit louveteau qui marchait vers moi d'un hésitant. Il semblait très jeune. En m'appercevant, il eut un mouvement de surprise puis continua de venir vers moi, attirer comme un aimant. Il se posa près de moi, me couva des yeux -de grands yeux gris absolument adorables- puis se roula en boule et se mit à dormir.
Interloquée par cette étrange rencontre et attendrie, je caressais la tête de louveteau d'une main hésitante. Qu'il était mignon! Comment avais-je pu croire que les loups d'hier étaient des monstres?! Ils m'avaient sauvée! C'était clair comme de l'eau de roche Et ce petit devait être leur progéniture!
Soulagée d'un lourd fardeau -la peur- je me roulais en boule contre le tout petit Loup bouillant près de moi. Quand il sentit mon contact, il frissonna, me jeta un regard emplit de satisfaction et se rendormit. Là, j'étais bien, trop peut-être. A présent, je savais que la Meute n'était pas dangereuse, pour moi du moins, puisque ils avaient du me nourrir comme mon ventre était remplit. J'humais l'air alentour et sentit une indéniable odeur de...chien. Ah, évidemment, je ne m'attendais pas à ce que cela sente les fleurs, Qui plus est, l'odeur était parfaitement soutenable, agréable, même. Une douce senteur sauvage. Déjà, grâce à cette odeur, je me sentais chez moi.
Du coin de l'oeil, j'observais le louveteau, toujours plongé dans son sommeil paisible. Apparemment, il ne se rendais pas compte qu'il dormait contre un repas potentiel -moi. Un peu effrayée par cette idée, je tachais de dormir d'un oeil, surveillant de loup maladroit de l'autre. Je n'avais pas encore entièrement confiance en cette Meute de Loups qui me semblais déjà assez anormal. Puis, finalement, au cours de la journée, je me rendormais totalement, submergée de sommeil de bien-être.

III-Evolution:

Le temps passa, à la vitesse de la lumière. Pour une...chose (soyons réalistes, je suis une Chose) je grandis à une vitesse folle puis, j'arrêtais de grandir et de vieillir ayant atteint l'allure d'une toute jeune femme d'environ 17 ans. Et, si j'avais changé en si peu de temps, autour de moi, rien n'avait changé non plus. Aucun Loup n'était décédé. Le Meute était toujours au complet. Ce qui était très étrange. Car, en principe, un loup normal (surtout dans un forêt peuplée d'orques) ne dépasse pas un certain âge. Or, voilà qu'il ne semblait pas vieillir. Les adultes semblaient garder leur physique d'adulte -un peu trop musclé pour être naturel pour des loups- mais, les louveteau, eux grandissaient.
Leyth, s'était le nom du louveteau aux yeux adorables que j'avais rencontré le deuxième jour, était devenu... immense. Je me demandais même si il n'était pas le plus impressionnant -et c'est dire- membre de la Meute. Il n'avait plus rien du louveteau maladroit que j'avais rencontré aux premiers jours. Il était devenu grand, très musclé et puissant. Pour un loup, il devait être magnifique étant donné que toutes les femelles de la "tribu" lui tournait autour. Il les envoyait paître. Il était devenu mon compagnon, à moi et à moi toute seule. Notre relation était devenue celle d'un frère et d'une soeur, nous ne pouvions nous passé l'un de l'autre. Même si nous étions devenus on ne peut plus opposés, physiquement. Car, si lui était devenu extrêmement impressionnant, mon allure à moi avait évoluée dans un tout autre sens: petite mais belle à mourir. Sincèrement, j'étais devenue tout simplement Magnifique, Divine. Et, sans commentaire, j'avais l'impression que le regard de Leyth n'était pas celui d'un loup. Il me regardait souvent avec insistance, ce qui m'agacais franchement car cela me gênait. Son regard pénétrant brillait toujours d'une lueur...indescriptible. Mais il avait un regard bien trop intelligent pour un simple loup de forêt.
Et même au-delà de son air intelligent, il me regardais, moi, d'un air... Etrange. Pas celui d'un Frère pour sa Soeur, alors que moi, je le voyais ainsi. Je ne comprenais pas encore la nature de ce regard insistant et fuyant.
Mais cela ne nous empêcher pas d'être toujours ensemble. Si la Meute devait former une grande famille -un peu sauvage quand même- alors Leyth était mon grand frère. Car, du regard, il me grondais lorsque je faisais l'imprudente. En même tant, son autorité sur moi était très limité étant donné qu'il restais au sol tandis que je me déplaçais dans les arbres, de ma démarches dansante en silence. Comme Leyth était peu agile dès qu'il s'agissait de monter ou de voltiger comme je le faisais, il se contentais de me fixer en grognant.
A l'époque j'aimais provoquer Leyth, mon "frère" Loup, juste pour le voir bomber le torse ou l'entendre grogner. Infantile? Peut-être. Mais déjà, j'avais un côté exubérant et imprudent bien à moi. Et même s'il tentait de faire preuve d'autorité, je sentais bien qu'il aurait rit, s'il avait été humain...A ce moment là...
Enfin, ce que j'aimais par dessus tout était une sensation passionnante et magique: l'Adrénaline. Ressentir ce sentiment fou me plaisait à tel point qu'il m'arrivais de me promener au dessus de la tête de guerriers orques, à quelques lieues du camp de la Meute, juste pour le plaisir. Comme j'étais plus silencieuse qu'un minuscule alizé, me déplacer au dessus de leur troupes était d'une facilité enfantine. Et, en haut des arbres, mon protecteur -Leyth- n'avais pas son grognement à emmètre.
Ainsi, me promener le plus près possible du danger était mon occupation favorite dans la sombre et dangereuse forêt où je vivais.
Mais, malgré le fait que je vivais avec une énorme meute de loups et que je vivais entourée d'orques et d'arbres sinistres, je n'avais développé aucun instinct sauvage. Au contraire, je savais parler parfaitement, me défendre, danser, attaquer, courir et tout ça sans jamais déchirer ma robe ou endommagé ma tiare. Je faisais en effet, très attention à mon physique, tout en m'amusant comme une enfant.
Ainsi, on aurait pu penser que mon existence était parfaite. Mais, nuance, il me Manquais des choses. Je vivais très bien avec la Meute, mais j'avais besoin d'humains, d'elfes à qui parler. J'avais un besoin fou mais enterré en moi de connaître les secrets de mon Passé, mes origines. Mais surtout, j'avais besoin d'Amour. Leyth m'aimait, ma famille adoptive m'aimait aussi mais d'une manière trop différente de celle qu'on les hommes entre-eux. Je voulais un amour profond, sincère, aveugle, passionné mais, dans un forêt habitée de monstres divers et variés, le prince charmant n'avait pas sa place. Non pas que je cherche le prince charmant, loin de là. Un homme parfait? Non. Un homme tout court, qui saurait m'aimer assez pour combler le vide ressentit durant tant d'années. La seule idée que sur cette Terre il existait un homme fait pour Moi, mon Âme-Soeur, me donner des ailes. En revanche lorsque je constatais que statistiquement, il y avait très peu de chance que je le rencontre un jour, un inexplicable malaise m'atteignais. Je Voulais aimer d'un amour sans nul égal. Je Voulais qu'un m'aime d'un amour sans nul égal. Caprice de Princesse que faussa totalement mon existence.

IV-Mauvaise Idée:

Nous fûmes réveillés en sursaut par les hurlements agressifs de la Meute. Leyth sursauta et sauta immédiatement sur ses pattes tandis que je m'étirais à la manière d'un chat sur la branche d'un sapin. Il devait être une air avancée de la nuit et les loups hurlaient au loin. Si je n'avais pas était moi, si je n'avais pas connu la forêt comme ma poche et la Meute, je serait morte de peur. Mais j'étais plutôt surprise par ce tapage nocturne. D'habitude, je passais toujours une bonne nuit paisible, calme. Mais les plaintes des Loups laissaient présagés qu'il se passait quelque chose. Leyth l'avait sentie. Je l'observais, du haut de ma branche. Son poil était hérissé et il grognait d'une façon assourdissante. je compris qu'il ne riait pas et qu'il y avait vraiment un problème.
Avec une agilité féline, je sautais de l'arbre et atterrissais sans aucun bruit près de mon frère loup. Il n'était pas très difficile de comprendre qu'il était en plein accès de panique en écoutant les relais des loups surveillant les alentours. Il y avait alerte, nous devions rejoindre notre Famille. Je fis comprendre d'un regard à Leyth qu'il pouvait suivre la piste de la Meute, nous les retrouverions vite et je le suivrais, à ma façon.

Leyth partit en un éclair, vif comme la lumière, il disparut vite de mon champ de vision. A mon tour, je m'apprêtais à rejoindre la Tribu en alerte. Sautant sur un haut arbre, je sautais d'arbre en arbre avec une grâce infinie, exécutant quelques figures de haute voltige au passage. Même si mon visage et mon cerveau étaient concentrés sur ma course folle dans les arbres sinistres, mon coeur tambourinait dans ma poitrine. Moi aussi, j'avais peur. Jamais auparavant je n'avais entendu ma famille d'adoption en pareille panique. Même si les orques attaquaient parfois, jamais ils ne hurlaient autant. Ils se ressemblaient quelques part, plus à l'Est de la Forêt. Au fur et à mesure de mon avancée, je commençais à sentir leur odeur mêlée d'une autre... La Peur. Redoublant de vitesse, devenant presque invisible, je cherchais Leyth au sol. Il courrait comme un dément, lui aussi, et je vis ses yeux brillants devinrent presque ternes, comme s'il était résigné. Pour mettre à plat de moral de Leyth, il fallait quelque chose. Même moi, je n'avais jamais réussi à la rendre si... Son expression changea de l'ennui, il passa à la Haine. Il me doubla, je le regardais s'éloigner avec appréhension: Pour le mettre en colère, il fallait vraiment...Quelque Chose.

Après quelques minutes de course interminable, je vis enfin, sous mon perchoir la Meute. Rassemblée en cercle, émettant des grognements sourds. Leur babines étaient retroussées, découvrant leurs deux rangées de dents acérées. Avalant avec difficulté ma salive, je cherchais des yeux la cause de tout ce rassemblement. Ce ne fut pas très difficile à trouver: En plein milieu de l'immense cercle se tenait un jeune homme. Du moins, c'est ce que je pensais. En plissant les yeux, je put le voir mieux. J'en restais béate. Grand, svelte à la silhouette élancée et à la peau aussi blafarde que moi, ses cheveux blonds noués en arrière laissaient voir son visages aux traits tirés et magnifique. Il était beau comme un Dieu, je restais septique devant cette perfection. Au clair de lune, ses yeux étincelaient d'une lueur craintive, il était à moitié accroupi, comme prêt à attaquer. Paniquée à l'idée qu'un être aussi parfait puisse être détruit et ne comprenant pas le motif de l'hostilité des Loups, je sautais avec assurance de mon arbre et atterrissait avec douceur sur l'herbe jaunie, au milieu du cercle, juste en face du bel inconnu.

Lorsque j'apparus, il se détendit légèrement. Face à lui, je pouvais mieux le contempler. Son visage était vraiment parfait et ses yeux étaient d'un vert orangé étrange qui me plu beaucoup. Il me décocha un sourire éclatant d'une blancheur un peu surnaturelle. Ses dents me semblaient pointues, un peu trop même. Grimaçant, je repoussais en arrière mon long voile de cheveux noirs et fixait l'inconnu d'un air neutre. Autour de nous, la meute de loups semblait se calmer un peu, ma présence charismatique les apaisaient. Seul Leyth sortit du cercle et se posta tout contre moi, toutes dents sorties, laissant fusé un grognement qui ne présageait rien de bon pour le blond, en face de moi. Finalement, le blond aux yeux vert-orange, fit d'un air tendu:
"-Où suis-je?
-Je ne sais pas trop moi-même. Répondis-je, dissimulant un rire, mais tu es sur leur territoire.
-Ah, désolé. Dit-il d'un air faussement résigné, je ne savais pas. Mais toi, que fais-tu là et qui es-tu?
-Deux questions auxquelles il m'est impossible de répondre. Mais mon prénom est Ysabelia."
Leyth grogna et se colla à moi.
"Euh...Je suis...Falön, articula-t-il, hésitant en voyant Leyth exhiber ses monstrueuses dents. Tu m'a l'air d'être une fille à loups, dis-moi...
-Tu m'as l'air d'être un homme à problèmes, recules, ne restons pas ici. Visiblement, ma famille ne t'as pas dans son coeur.
-Il faut croire, pourtant, je n'ai absolument rien fait." Rétorqua-il avec un sourire ironique très bien dissimulé."

Ainsi, nous partîmes tous deux. Nous discutâmes fort longtemps, j'étais tellement heureuse d'enfin rencontrer un...quelque chose qui ressemblait à un humain que je lâchais mon coeur, histoire de voir s'il allait l'attraper. Mauvaise idée.

V-Rapprochement:

Ma vie ne fut plus jamais la même après l'apparition de Falön. Je m'éloignais, inconsciemment, de la Meute et surtout de Leyth. Je le voyais de plus en plus rarement. Non pas que je l'ai chassé! Mais Leyth ne savait pas se tenir ni maquer son animosité face à Falön. Je lui avait fais comprendre que cela m'agacer au plus haut point. Il avait tout dramatisé et m'éviter soigneusement. Mais cela m'étais un peu égal, car j'avais Falön avec moi. Cet être mystérieux, tantôt rieur, tantôt cynique. Je lui avait exposer ma situation compliquée et il avait eu du mal à croire q'une jeune femme ai ainsi réussit à vivre au milieu de loups en gardant une allure "qui a quelque chose de royal". Car Falön s'était mis en tête que j'étais forcement née de haute naissance, en entendant mon nom. C'est ainsi qu'il se mit à m'appeler "Princesse", d'abord pour plaisanter.
Sa compgnie me palisait énormement, même si j'aurais aimer en savoir plus sur lui. Puisque je ne connaissais de lui que son nom. Il disait que sa vie n'avait vraiment rien d'intéressant, prétendait qu'il allait m'ennuyer. Mais j'avais la vague impression qu'il me cachait bein des choses. Comme par exeple la raison des hostilité entre lui et la Meute. Il répondait à mes questions par de grands rires, jamais de mines sombres, et changeait admirablement vite de sujet. Je n'insistais pas.

D'ailleurs, je me moquais un peu de ce qu'il pouvait bien être, au fond. Tout ce qui m'importait était qu'il savait ressentir, qu'il avait un charme fou et qu'il me fascinait complètement. Pas comme Leyth. En paralant du loup, je me rendais compte à quel point cette soit-disant "fraternité" entre Leyth et moi était ridicule. Pour lui, cela ne signifiait rien. C'était un grand loup, rien de plus. Cette idée était évidente mais j'avais repoussé cette pensée durant des années. Falön avait dut me remettre les idées en place, certainement.
Mais chaque jour, je me sentais de plus en plus seule. Et pour cause, Falön ne me faisait rien. Mon coeur ne bondissait pas dans ma poitrine. Il me fascinait complètement mais quelque chose me bloquais dans notre relation. Un certain air sombre qu'il avait, un comportement très distant avec moi, physiquement. Il prenait toujours garde à ne surtout pas me toucher, c'était vraiment pénible. Il esquivait le moindre de mes gestes. Alors d'un côté, le comportement chalereux de Leyth me manquait. Moi, en revanche, je ne semblait pas lui manquait du tout.
Dépitée en permanence mais souriant toujours, j'étais désespérée de voir que rien ne semblait fait pour moi. Je passais déjà maître dans l'art de me tromper. J'avais l'impression de m'être tromper sur toute la ligne. Parfois, je me disais que j'aurais du moi aussi montrer les dents comme la Meute à l'arrivée de Falön. Parfois, je me disais que j'avais fait le bon choix. Mais de toutes façons, je perdais l'un des deux. Falön partirais si je renouais avec Leyth et Leyth m'en voulait déjà d'apprécier Falön. Un véritable cercle vicieux...

Je me rapprovchais cependant de Falön avec qui je sentais une véritable alchimie. Mais je restais insatisfaite, il restait de arbre face à ma beauté divine et à mon sourire foudroyant. Il me blessait presque en reniant son attirance pour moi. Mais, j'ignorais son comportement déplacé. Déplacé dans le sens où il passait son temps à me regarder furtivement, comme à laffût d'un signe quelquonque de je-ne-sais-pas-trop-quoi. Pas encore.

VI-Révélations:

Un mois s'écoula ainsi. Moi et Falön d'un côté, la Meute et Leyth de l'autre. C'était sinistre pour moi de ne pas pouvoir retourner sur le territoire des loups. Car je ne pouvais pas passer avec Falön et il était hors de question que je le laisse seul.
Je vivais donc avec Falön, dans une clairière, en tout bien tout honneur.

Puis, un jour, il s'absenta. D'habitude, il restait toujours dans les parages, je fus donc très surprise de ne pas le trouver dans notre périmètre. Introuvable. Légèrement inquiète pour lui, je passais une journée dans les arbres, effectuant toutes sortes de figures aréariennes pour tenter de l'appercevoir. Rien. Il ne revint qu'au soir, l'air traumatisé.
Falön refusa de me parler. Il restait contre en arbre, me fixant du coin de l'oeil d'une manière angoissante. Mais je ne relevais pas. Son attitude était pourtant très bizzare, voir inquiétante. Il n'était pas dans son état normal.
Hors, même si notre relation était très étrange, je ne pouvais ignorer son, mal-être. Soupirant, je traînais les pieds jusqu'à lui. Il leva un regard voilé vers moi puis baissa de nouveau la tête. Exaspérée, je m'accroupissais près de lui. Il ne dit mot, ne manifesta même pas un signe d'intérêt à mon égard. Il se contentait de regarder le vide. Son air impassible me laisser de marbre.
Agitant ma longue chevelure noir, je fit comme lui et regardait droit devant nous. Une forte brise soufflait sur nous, faisant voleté autour de mon visage de glace mes cheveux noir et soyeux. Falön détourna la tête, comme m'évitant. Je levais les yeux au ciel. Cette situation était parfaitement ridicule. Décidant de mettre les choses au clair, je fis d'une voix blanche:
"-Ca va? Tu as l'air malade...
-Malade? Non, pourquoi? Dit-il, de la même voix
-Tu as l'air mal, je m'occupe de toi, c'est tout. Me justifia-je en souriant.
- Ah, j'ai besoin qu'on s'occupe de moi, tu crois? Rétorqua-t-il
-J'ai surtout l'impression qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Alors si tu as un problème dis-le. Parce que j'ai quitté ma famille pour toi, n'oublies pas.
-Et t'ai-je demandé de quitter tes chiens géants?! Siffla-t-il
-Mes chiens géants?! Piaillai-je en me relevant avec brutalité
-Oui, tu sais, ces gentils chiens-chiens qui se prennent pour des Dieux sous prétextes qu'ils sont soit-disant plus que de braves chiens! Continua-il en se levant à son tour
-Plus je te connaît, plus tu me dégoutes! Explosai-je
-Et toi, tu crois que tu ne m'a pas déçu, peut-être?! On avait dit qu'on se disait tout, absolument tout. N'as-tu rien oublié de me dire? Fit-il avec une expression torturée que je ne lui connaissais pas.
-Quoi?! Et toi, tu ne m'a jamais rien dis! Même pas qui tu étais!
-Tu as fait la même chose. Dit-il avec hargne
-Faux, je t'ai dis tout ce que je savais sur moi. Toi, tu as toujours évité mes questions! Tu n'as jamais remarqué à quel point tu pouvais m'effrayer tant tu restes mystérieux! Combien de fois t'ai-je vu tour à tour en mage noir, vampire et autres atrocités?!"

Il cessa de respirer et me fixa avec des yeux ronds. Visiblement, je venais de le poignarder. Il cessa d'être en colère et prit une expression empreinte d'une infinie tristesse mille fois refoulée. Timidement il posa ses mains sur mes épaules et frissonna à mon contact:
"Tu ne te rends pas compte de l'effet que tu produis sur moi...
-Et toi tu ne te rends pas compte de ce que tu me fais subir! Me récriai-je
-Tais-toi! Souffla-t-il
-Pourquoi? Fis-je, indignée
-Je peux te poser une question? C'est très important, je t'en supplie.
-Quoi?
-As-tu quelque chose dans ton dos?
-Quoi? Répètes... Fis-je, interloquée
- Une marque...Quelque chose..." Commença-t-il
Je me figeais sur place. Comment pouvait-il être au courant de cette histoire?! J'ouvrais la bouche, la refermais. N'en revenant pas, j'articulai avec peine...
"-Qui t'as parlé de ça?
-Peu importe. L'important est qu'il faut que tu saches ce qu'elle représente. C'est plus qu'une abomination, ça te condamne et...
-Tais-toi. Dis moi qui t'as dis ça! Personne n'est au courant à par Leyth!
-Non, écoutes-moi, toi. Je dois partir, à présent. Ma présence ici est un danger pour toi comme pour moi. Tu as...as raison, je ne suis pas quelqu'un de bien."

Un souffle de vent balaya la clairière tandis que je cherchais le mien. Je n'arrivais pas à y croire. Le monde était fou. Tout s'embrouillait dans ma tête. Falön me regardait, imperturbable. Après un moment de silence pesant, il reprit:
"-Ce sera comme si je n'avais jamais exister, comme si tu ne m'avais jamais vu.. Oublies-moi. Il y a des gens, dans cette forêt, qui ne jures que pour toi. Eux ne risquent pas de te détruire, au sens propre du terme...
-Qui? Tu dis n'importe quoi. Comment veux-tu que je t'oublies et, encore mieux, te remplace?!Et par qui? Tu délires.
-Leyth.
-Leyth? M'écriai-je
-Oui... Tu n'étais pas au courant pour...
-NON D'UN CHIEN!!! Hurlai-je, me dégageant brusquement, J'aurais du m'en douter, lâches-moi, MAINTENANT!

Animée d'une rage animale, je m'écartais de son étreinte, au bord des yeux. Falön me suivait des yeux, l'air attéré, détruit. Quand à moi, je lui jetais une dernier regard flamboyant et sautais sur un arbre. A présent, je comprenais beaucoup trop de choses. Dont la principal: Leyth n'était pas un loup...

VII-Réfléxion:


Tandis que je bondssais d'arbre en arbre pour rejoindre la Meute et surtout Leyth en bouillant de rage, je récapitulais en une phrase, une seule:
Depuis le début on m'avait mentie et manipulée. Depuis le jour de ma naissance, j'étais un jouet. On me prenais pour une imbécile.
D'abord, le cas de Falön: Pour lui, il y avait deux premières Options. Soit il était carrément aller demander à Leyth, la Chose, des renseignements sur moi et ma Marque et en ce cas... Il allait souffrir. Seconde options, Leyth était venu le trouver pour lui parler et pour semer le trouble dans notre relation, si c'était le cas, Leyth allait me le payer très cher. Et puis, qu'avait dit Falön déjà? Qu'il partait pour toujours. très bien. Qu'il parte, je m'en moquais. Il s'était joué de moi et surtout m'avait avoué qu'il "n'était pas quelqu'un de bien". Mensonge, repenti, vérité? Comment savoir ce qu'il en était vraiment? Car malgré notre discussion houleuse je ne savais rien de plus sur lui. En revanche, lui semblait en savoir un rayon sur moi et sur me Marque... Il avait dit que c'était une "abomination"... Pourquoi ?! Comment pouvait-il savoir ce qu'elle réprésentait alors qu'il ne l'avait jamais vu ? S'il savait, Leyth devait aussi connaître la signification de mon Tatouage.

Nom d'un chien, Leyth ! Leyth mon fidèle ami, qui veillait sur moi et qui m'avait trahie! Combien de fois, au juste ?!! Mystère. Leyth qui avait tout raconté à Falön sur moi. Alors que je n'avais pas eu envie d'en parer au beau blond. Et le pire... LE PIRE... C'était que Leyth n'était pas un Loup! J'aurais dus m'en douter, quelle imbécile. Ses yeux, sa façon d'être n'étaient pas ceux d'un simple loup de forêt. La manière dont il me regardait... Ce n'était pas non plus celle d'un loup. D'ailleurs, serait-ce posible que toute la Meute soit...
AH NON!
Bref, depuis le premier jour, Leyth me mentait. Ce n'était pas contre un loup que je dormais, tous les soirs... C'était contre autre chose. Qu'était leyth, au juste ? Un loup, non. Un monstre? Euh... Non. Un homme? NON ! Si Leyth était un fait un homme, un elfe, un nain, un mage, une chose qui ressemble à un humain, serait-ce possible que Falön dise vrai et qu'il ai des sentiments pour moi? Moi? Quelle horreur... Ce serait impenssable, en tous cas, de mon côté. Car, malgré tout cela, j'aimais profondément Leyth mais pas comme un amant. Je n'étais pas amoureuse de lui. Certainement pas !! Et je me fichais complètement de savoir ce que lui ressentais pour moi ! Il était bien capable, dans ces conditions, d'avoit tout raconté à Falön au sujet de mon Tatouage juste pour que je sorte de mes gonds et revienne vers lui. Si c'était bien le cas, il allait être très déçu. Car jamais au grand jamais je ne me plierais à ses petites stratégies tordues et minables. Il pouvait toujours courrir. Et, soit dit en passant, je ne tiendrais pas non plus compte du petit discour de Falön lorsqu'il avait dit qu'il y avait des gens plus aptes à m'aimer dans la forêt. Plus apte à m'aimer? Non, non, non, mais je ne voulais plus qu'on m'aime. Jamais! Je ne voulais plus aimer non plus d'ailleurs, de quelques manière que ce soit. C'était beaucoup trop douleureux. Malheureusement, j'avais et j'ai toujours un besoin fou d'aimer, qu'on m'aime. J'en avais Besoin. Mais j'étais persudée que jamais plu je n'aurais de sentiments pour qui que ce soit.

Mais hélas, malgré le fait que je veuille haïr les deux hommes, je n'y parvenais pas. Ce qui était extrêmement fustrant. Car, j'avais absolument toutes les raisons de leur en vouloir à jamais, de vouloir leur retourner ce qu'ils m'avaient fait subir mais je ne m'en sentais pas la force. Il m'étais tout bonnement impossible de leur faire du mal. Je ne voulais pas qu'ils souffrir comme j'avais souffert. Qulle imbécile. Quoique, Falön -qu'il soit bon comédien ou pas- semblait déjà en petits morceaux. Il semblait. Car il avait toujours montrer en grand talent quand il s'agit de manipuler les autres. D'ailleurs, comment être sûre que Leythe et lui n'étaient pas de mèche? Non, ce serait impertiant, sinon pourquoi Leyth aurait grogné Falön à son arrivée? Nom d'une pipe... Et pourquoi Leyth l'avait-t-il grogné au juste? Et pourquoi Falön s'était-il comporté si étrangement à notre rencontre? Et pourquoi la Meute semblait-elle le craindre?
Trop de questions...
Je n'avais pas le temps de réfléchir à cette histoire, trop complexe pour moi à ce moement là, je n'avais pas la tête à imaginer tout un tas de complots abracadabrants. Non, la Vérité devait être simple...
Soudain, j'arrivais devant la grotte où j'avais dormie, la première nuit. Là, Leyth s'était roulé en boule contre moi. Je m'en souvenais comme si c'était hier... Dommage que la Meute ne veuille plus entendre parler de moi à cause de Falön et que je ne veuille plus entendre parler de Leyth et la Meute à cause d'une histoire dormir debout. Sinon, j'aurais été contente de revoir. Je n'étais pas sans coeur. Pas du tout. mais eux, oui, j'en étais persuadée.

VIII-Confrontation:

Je descendis donc des branches dees arbres. J'avais parcouru un sacré bout de chemin en très peu de temps. La haine et surtout la Tristesse me donnaient des ailes. Noires, certes, mais des ailes. Je devais parler à Leyth à présent. Je devais lui dire tout ce que je pensais de lui et surtout que lui non plus ne me reverrais plus jamais. Il était temps qu'il comprenne qu'il ne pouvais pas me manipuler pour toujours, je n'étais pas "sa" Ysabelia. Il n'avait pas le droit de magnigencer pour me garder près de lui. Et même si c'était Falön qui était venu le trouver -ce qui m'étonnerais vraiment- il était coupable de s'être jouer de moi en se faisant passer pour un loup et surtout...pour mon ami. Et cela je ne lui pardonnerais jamais! Jamais, quoi que je puisse ressentir pour lui et bien que je l'aimais toujours.

Lorsque je m'approchais en silence de la grotte, rien n'était, alentour. Tout était silencieux, mis à part les oiseaux qui gazouillaient encore un peu malgré la nuit qui commençait à engloutir la sombre forêt. C'était d'ailleurs surporenant. Voir soupçonneux. En principe, la Meute est toujours sur son territoir. Cela sentait la ruse à plein nez mais je pénétrais dans la grotte sans problème. A l'intérieur, tout était très sombre/ Pour quelqu'un de normal, on ne verrait rien. Mais je ne suis pas "normale", dommage ou pas, à voir...
Brusquement, au fond de la caverne, je perçus du mouvement puis deux yeux gris se mirent à briller dans l'obscurité, s'approchant de moi. Si je n'avais pas peur du tout, je tentais néamoins de contrôler mon envie de me jeter sur Leyth qui approchait pour le giffler très fort. Leyth s'approcha, sous sa forme de loup. Maintenant que mes yeux étaient habitués à l'obscurité de la pièce, je voyais très nettement. Tout était normal, ici. Leyth se colla contre mes jambes et frotta sa tête contre ma robe. Là, si je lui mettais un coup de pied, il allait volé loin. Intéressant, comme idée, il faudra que j'y réfléchisse. Mais j'étais ici pour parler avec lui, pas pour me battre avec lui. Dommage. Alors, je le fixais de mes étranges yeux et murmurrais, pour éviter d eme mettere à hurler de rage:
"-C'est bon, Leyth, arrêtes."
Il me contempla d'un air interrogateur, ce qui finit de m'irriter:
"-Ne joues pas au plus malin, reprends ta forme initiale ou bien j'en conclueraius que tu as quelque chose à te reprocher et je m'en irais."
L'espace d'un instant, je crus que Falön m'avait mentie en voyant l'air septique de Leyth.Mais, voilà que ce dernier se détourna et sortit de la carverne en trombe. J'attendis. Il prennais son temps: Relisait-il son discour? Après tout, si un loup se transforme en humain, ou l'inverse, peu importe il peut aussi savoir lire et écrire. Bah...
Je tournais un peu en rond: Moi, qu'allais-je dire? Allais-je hurler, frapper, pleurer, murmurrer,me taire et attendre des explications? Aucune idée. L'improvisation serait de rigueur. Mon coeur parlerait, j'allais juste servir d'interprete.

Quelques minutes plus tard, Leyth revins. J'écarquillais les yeux et hoqueter de stupéfaction en voyant entrer un tout jeune homme, environ 19 ans pour un humain. Beaucoup plus grand que moi, à tel point que je me demander comment parler à un colosse pareil quand on est si petite. Très musclé, trop pour moi, au teint mate et aux grands yeux gris très reconnaissable. Pas de doute, c'était bien Leyth. Il s'approcha, maladroitement, je reculais. Ecumante de rage, je le regardais sans rien dire. Que pouvais-je bien lui dire? Brusquement, Leyth carra les épaule et lança:
"-Vas-y, qu'attends-tu?
-De quoi? Rétorquai-je, déjà agacée et remise de ma stupeur
-Frappes-moi. Aller! M'invita-t-il
-Fais attention Leyth, tu sais que je peux te prendre au sérieux, là. Menaçais-je"
Il rit, cet imbécile, avant de continuer:
"Je tremble déjà.
-Stop! M'écrais-je, Le temps des plaisanteries est terminé, pigé ?!
-Ah... Tu m'en veux à cause de...du fdait que je sois humain en fait? Demanda-t-il, gardant la face
-Non, pas pour ça! Enfin... si!
-D'accord, j'attend que vienne la tempête. Me coupa-t-il.
Là, son ironie dépassait les limites, j'en avais vraiment assez que personne ne me prenne au sérieux!
"-Alors prépare toi, leyth parce que tu ne vas pas t'en remettre!
-J'attend, Ysa.
-PAS "YSA" JE-NE-TE-CONNAIS-PAS! Depuis le début, tu es un autre. Tu m'as toujours caché ta véritable nature!! Et pourquoi, au juste ?! Tu comptais me balader longtemps comme ça? Je te prenais pour Leyth le loup, mon ami insolite et voilà qu'en fait tu n'étais qu'un auvre humain complètement malade qui te fais passer pour un loup pour dormir près de moi ! Au fait, tu es quoi au juste? Mage, loup-garou, hybride?! Et puis non, en fait, je m'en fiche, je connais ta race, tu es un sale TRAITRE!
Visiblement, je frappais fort il semblait avoir envie de disiparaître. Dans ma colère, je ne pus penser qu'une seule chose: Tant Mieux !!
-Depuis le début, c'est avec des yeux d'homme que tu me regarde, je me disais bien qu'il y avait quelque chose de bizarre. Tiens, pourquoi un louveteau m'aime, un peu insolite, non? Tu n'as jamais eu le cran de te montrer et ça, c'est répugant!
-Quoi? C'est à moi que tu dis ça? Alors que tu passes ton temps avec un autre homme dont tu ignore tout? Cette espèce de chose là, eh bien il est dangeureux et...
-TAIS-TOI! Hurlais-je, Ne parle pas de Falön, je sais très bien que c'est toi qui lui a parlé de mon Tatouage, espèce de sale menteur!
-QUOI? Beugla-t-il à son tour
-Oh, ça va, tu sais très bien de quoi je veux parler. C'est toi qui a tout dis à Falön à propos de Tu-Sais-Quoi. Et je me moque pertinnement que ce soit "pour mon bien" et autre genres de stupidités. Tu m'entends? Je me moque bien des raisons, sentiments, sécurité et tout cela... Tout ce que je retiens, moi, de cette histoire c'est que je dois avoir une espèce de maladie qui fait que tous ce que j'aime finit mal. Toi, Falön et la Meute en êtes la preuve; je vous ai aimé, vous m'avez trahie. Et surtout toi, toi mon frère loup, celui qui fera toujours partie de moi. Mais qui ne m'aimais pas assez pour me laisser heureuse...
-Mais, tu dis n'importe quoi! C'est Falön qui t'as raconté tout cela? N'importe quoi! Ne l'écoutes pas!
-Oui, et il l'a aussi dis qu'il partait. Satisfait? Il part parce que je l'ai agressé parce qu'il était traumatisé par ta révélation. Il veut que je l'oublie, c'est bête je ne veux pas et je ne peux pas non plus. Il prétent être un monstre. Ce qui est faux.
-Eh, oh, réveilles-toi Ysabelia! Nous sommes ici dans le forêt de Taur-Nu-Fuin, autrement dit, il n'y a que des atrocités, ici. Même toi, et tu sais pourquoi? A cause de ta Marque, il faut que tu saches...
-Ca suffit, Leyth. C'est finit. Pour moi, tu es Mort. Soufflai-je, avant de lui passer devant et de m'enfoncer dans la forêt après être sortie de la grotte.

J'avais besoin d'air. De Danger. D'Adrénaline, pour oublier. Pour oublier toutes les paroles de Leyth et de Falön, pour oublier le visage de martyre que j'aimais tant de Falön et pour rayer mon ancien frère de mon esprit. Jamais je ne m'étais aventurée très loin du territoire de la Meute. Au-délà, c'était la Forêt, encore plus sombre et ténébreuse. Et surtout, dangeureuse.
Mais soudain, alors que je commençais à m'éloigner du territoire de la Meute. Leyth me rattrapa et hurla:
"Non, Ysabelia! Je t'en supplis, écoutes-moi! Tu ne doutes même pas de ce qui se caches dans cette forêt! Avec la Meute, ce n'était rien, juste un petit territoire annéxé? mais au-délà, tu ne te doutes même pas des dangers auxquels tu t'exposes!"
Parfait. J'avais besoin de vibrer.

Mais, brusquement, il attrapa mon épaule et chuchota:
"Et s'il t'arrive quelque chose... Jamais je ne me relèverais."
Puis Leyth attrapa ma taille et me serra contre lui de toutes ses forces. Et quelles forces! Lorsque je voulus le repousser, toujours hors de moi et outrée par cette familiarité, il s'accrocha à moi en redoublant d'énergie. Un bruit sinistre d'os brisés survint alors. Suivit de très près par mon hurlement stridant. immédiatement, il me lâcha, je tombais par terre, aveuglée par la douleur subjugentr. Mes côtes...Elles étaient brisées. Quelques unes, du moins... Mon Dieu! Leyth venait de me casser les côtes d'une étreinte. Nom d'un chien... Tandis que je reposais par terre, telle une poupée innanimée, Leyth se rependit en excuse, me releva et -quel idiot- me serra de nouveau doucement contre lui.

Très mauvaise idée. La raison? J'étais folle de rage, aveuglée par la colère. Alors, je réunis mes maigres forces et lui infligeais une gifle qui fut mémorable...pour moi. En effet, mon poignet était totalement désarticulé... Quelle horreur... Mais, cette fois-ci, je ne manifestais pas ma stupéfaction par un hurlement suraigu mais par un regard, juste un regard à leyth. Il cilla avant de marmonner:
"-Ysa... Désolée, tu as vraiement la constance d'une brindille, ma parole.
-Attention à ce que tu dis: Il me reste une main. Bon, amintenat, je te conseille de décamper.
-Bon, écoutes, ne fais pas l'enfant. Je sais combien IL t'a fait mal mais...
-TAIS-TOI, glapis-je. Tu m'entends, je veux que tu te taise. Jveux que tu me laisse. JE VEUX ETRE SEULE!
-Oui, avec une côte cassée et un poignet disloqué?
-EXACTEMENT, aboyai-je.
-Et tout ça à cause de de ce malade de Falön, fit-il, pour lui seul, mais je l'entendis
-NON, C'EST A CAUSE DE TOI!
-Bon, tu es énervée, viens avec moi, supplia-it-il, avançant d'un pas
-JAMAIS! Approche un peu et je te jure que je hurle. Et Falön te règlera ton compte. M'écrai-je
-Je n'ai pas peur de cet...
-Alors ais peur de ces mots: Jamais, jamais plus je ne veux te revoir. Et si tu tentes de protester, alors je les prononcerais.
-Non, mais... Recommença, supplia de plus belle Leyth, les larmes aux yeux
-D'accord. Jamais, jamais plus je ne veux Te revoir. Fis-je, intransigeante et impassible avant d'ajouter, Et je me répère: Pour moi, tu es mort.

Sur ce, je me retournais, péniblement. Mes côtes cassées étaient plus qu'un fardeau. A chaque pas, je m'affaissais un peu. Mais Leyth ne tenta pas de me retenir. peut-être comprnait-il...

Dernier- Vide:

Voilà, j'avais quitté depuis longtemps de territoire Loup. Et ça me fais me faisais mal. Très mal. Chaque pensée était douleureuse. Et qui, plus ai, je n'avais pas tenu compte que ma blessure aux côtes et aux poignets allaient m'immobiliser. Cela faisait des jours que je me tenais, affalée contre un tronc d'arbre nouex et creu. Creu... Comme moi. Mon coeur est vide, mon âme aussi. Je me sentais très seule. Assise là, au beau milieu de la Forêt de Taur-Nu-Fuin. Et puis, pour finir, je n'avais plus qu'à attendre qu'un groupe d'orque passe par là et m'achève. J'attendais, d'ailleurs. Quoi? Aucune idée.
De toutes façons, étant immobilisée, les côtes brisées et le poignets hors d'usage, je ne pouvais pos faire grand chose à par: Penser, Regretter, Pleurer, Souffrir et Espérer. Espérer quoi? ... Aucune idée.

Tout ce que je savais, c'était que mes jours étaient comptés. Dommage.


Dernière édition par Ysabelia le Mar 5 Jan - 20:49, édité 14 fois
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Durïn
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MessageSujet: Re: Ysabelia...   Ysabelia... Icon_minitimeMar 8 Déc - 21:15

Ok

Ba moi je sui Grimbeorn sur lr 2 fofo

Alor on se conai ^^. je m'en doutai en faite, mai j'etai pas sur que c'etai toi
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MessageSujet: Re: Ysabelia...   Ysabelia... Icon_minitimeVen 18 Déc - 18:53

Désolé du retard mais je vois que tu as encore fait quelque chose d'hallucinant Ysabelia... Icon_surprised . Bon, j'attends que tu ais terminé l'histoire pour te valider et en tout cas félicitations.

Dürin, fais gaffe à ton orthographe s'il te plaît.
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MessageSujet: Re: Ysabelia...   Ysabelia... Icon_minitimeMar 5 Jan - 21:48

Et voilà, j'ai enfin finis. Ce fut long, j'ai peu de temps, mais j'ai réussis à donner une vague idée du personnage d'Ysabelia. C'est très long, désolée. mais certians passages sont facultatifs, je trouve.
J'espère que c'est OK! Ysabelia... Icon_redface
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MessageSujet: Re: Ysabelia...   Ysabelia... Icon_minitimeMer 6 Jan - 19:29

On ne va pas te pénaliser sur ta qualité quand même Ysabelia... Lol . Par contre, avant de te valider totalement et de générer ton profil, il faut que tu donne la compétence accordée par ton artefact, tu l'as oubliée (à moins que je ne me trompe).
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MessageSujet: Re: Ysabelia...   Ysabelia... Icon_minitimeMer 6 Jan - 19:46

Non, mais tu as raison, j'ai complètement oublié. C'est "Ombre" ma compétence. Désolée, jamais je n'ai compris le système des compétences XD
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Manwë
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Manwë


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MessageSujet: Re: Ysabelia...   Ysabelia... Icon_minitimeVen 8 Jan - 18:40

Pas grave Wink. Bon, je te valide et je génère ton prifl. L'aventure du RP commence ici pour toi Smile !

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MessageSujet: Re: Ysabelia...   Ysabelia... Icon_minitime

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