L'armée du roi

Une rumeur venant du nord emplissait palais et cours royales. Partout, on disait voir des orques et autres monstres hideux, descendrent des forteresses septentrionales qu'étaient Utumno et Angband. Un fait non pas rare, mais pourtant cela laissait plâner des doutes quant aux agissements futurs de Morgoth. La guerre était là. Pourquoi sinon aurait-il envoyer tant de troupes, engager tant de ressources pour cela ? On ne pouvait hésite rplus longtemps. Nombre de seigneurs et autres chefs de guerre s'étaient déjà armés. Une chose était certaine : tout le monde serait touché. Des alliances commençaient à être mûrement réfléchis, de nouveaux traités apparaissaient alors que d'autres étaient rompus en faveur d'une situation plus prospère et favorable. On ne pouvait rejoindre un camp sans en outrager un autre. Cela, Turgon l'avait compris en faisant construire la cité de Gondolin. Aucune alliance n'aurait lieu entre ce royaume et les terres alentours et toute personne passant les portes qui mènent à la valée de Tumladen ne pourrait les franchir pour aller dans l'autre sens, sauf exception et grâce royale. Cette situation avait de nombreuses sourit à Gondolin, qui demeurait le dernier lieu de résistance contre le seigneur noir dont l'emplacement géorraphique n'était pas connu par ce dernier. Mais ce n'était pas parce que les Gondolodhrim étaient en quelque sorte "protégés" et assurés de ne pas voir les orques passer les montagnes qu'ils devraient rester les bras croisés, bien au contraire.

Le conseil des sages de Tumladen s'était réuni, comme chaque mois, présidé par le plus grand seigneur de la cité, Turgon, qui avait gardé son poste en tant que fondateur de Gondolin et dont l'orgueil obligeait à le garder et à occuper la fonction de roi. Les avis étaient extrèmement partagés et des sortes de clans se formaient. La discorde régnait partout. Les maisons les plus influentes s'entre-déchiraient entre-elles. Seuls restaient impassibles les elfes chargés de la protection des terres alentour. Turgon, lui ne disait mot. Se taisant et écoutant chaque intervenant, il savait bien que Gondolin ne devait pas entrer en guerre contre Morgoth mais il faudrait se plier à la volonté de la majorité pour garder intact ce système permettant aux Gondolodhrim de parler et d'exprimer leurs problèmes. De nombreuses propositions furent rejetées, dont celles qui revenaient souvent quant à l'ouverture de Tumladen, ce qui était le comble pour Gondolin. Cependant, les sages surent asseoir leur autorité. C'est au bout de trois jours de débats intenses que la décision fut prise :

"Gondolin n'interviendra pas dans cette guerre, quelques soient les demandes des pays voisins. Mais elle doit résister à l'envahisseur. C'est pourquoi, Turgon, seigneur de Tumladen, se doit d'assurer sa défense comme cela a déjà été maintes fois décidé. Nous attendons tout de lui, en particulier qu'il tienne ses promesses et jure un avenir prospère à tout Gondolodhrim."

Turgon écouta le prmeier des sages parler en ces termes. En réalité, ce conseil mensuel, comme la plupart, n'avait rien ammené de nouveau. Le roi de Gondolin méprisait les dires du sage, qui semblait lui donner un ordre. N'avait-il pas fondé lui-même fondé la cité, influencé par Ulmo, le Roi des Eaux. N'avait-il pas été le premier à contribuer à la paix relative du royaume de Tumladen. Certes, ses lois étaient intransigeantes, mais ne s'était-il pas battu pour que les elfes restent influents. Comme beaucoup, il s'était dissocié de ses pairs et maudissait les Fils de Fëanor, rejettant tous les blâmes d'Arda et d'Aman sur eux.

L'orgueil de Turgon n'avait certes aucune limite. Mais il obersait un silence de plomb, sachant que tout ce qu'il fairait, ce serait pour le bien du peuple, pour le bien des elfes, pour le bien de la descendance de Finwë. Ainsi, il se devait d'assurer la défense de Tumladen, ce qu'il faisait depuis bien longtemps déjà. A peine la réunion du conseil finie, le souveraind e Gondolin convoqua Daeglon. Ce dernier avait souvent représenter Turgon en maints lieux. Il lui donna ainsi des consignes pour partir recruter des troupes. C'est ainsi que le Maître Sindar se rendit dans la caserne, sise à l'avant-dernier niveau de Gondolin, où il logeait, délaissant son appartement dans le palais royal pour se cantonnait à la vie stricte des militaires, ce qu'il était avant tout. Le héraut de Turgon rencontra alors le sergent recruteur et lui donna des instructions :

"Salut à toi ! Comme tu le sais, la défense de Gondolin se doit d'être assuré par Turgon. C'est lui qui m'envoyes afin que tu affecte à un poste permanent une certaine troupe. Ces guerriers devront fidélité totale au roi, plus même que les autres soldats. Ils devront lui obéir mieux que les autres. Il faut que Turgon puisse disposer de ces elfes quand il le désire. Mais nous savons tous que nos ressources sont actuellements limitées. On est obligé de recruter des soldats en grand nombre et peu de troupes d'élite. Mais pour commencer, le roi aurait besoin d'une garde. Elle sera sous la forme d'une centurie de gardes du palais. Pour les épauler au corps à corps, il leur faudra une cohorte de deux cents guerriers et de cent lanciers. Un appui de tireur n'est jamais négligeable, recrute donc aussi uen centurie d'archers. Même si c'est avant tout une troupe de défense, il faut des guerriers capables de se montrer coriaces. Les guerriers Sindar sont de ce genre, engages-en donc deux cent."

Sans rien ajouter de plus, daeglon présenta au sergent recruteur une bourse. Elle contenait la grosse somme de 10 200 pièces d'or, ce qui représenter le total précis pour recruter tous ces guerriers, qui seraient au nombre de sept centuries de soldats. Le héraut de Turgon s'en alla dans la salle d'armes afin d'entraîner les jeunes nobles, futurs capitaines. Il se dit que bientôt, ce serait à eux de mener des armées. Il avait confiance en Turgon, Ecthelion, Glorfindel et bien d'autres, mais de trop jeunes officiers risquent toujours de faire mourir trop de leurs troupes, ce qui est toujours un coût affreux pour le royaume.

Pendant ce temps, comme personne ne s'y attendait, Turgon avait revêtu un habit de chasse en cuir. Il portait Glamdring, accrochée à l'arçon de son cheval. Il galopait vite, accompagné de quelques écuyers. Cette fois-ci, aucune trace ostentatoire de luxe suave ne se trouvait sur ses vêtements forts simples. Les cavaliers arrivèrent devant une petite cabane, à l'extrème nord de la valée de Tumladen. C'était un vieillard aveugle qui vivait là. On le disait pris du pouvoir de Manwë, seigneur des Cieux et des Aigles. Son sifflement était capable d'arracher de telles créatures à leur sommeil. Turgon donna 1000 pièces d'or à cet homme et lui dit :

"J'aimerais pouvoir compter sur l'appui de quatre aigles géants. Je sais qu'il faut les chasser et gagner leur confiance. Je pense t'avoir payé assez pour que tu m'aide. Comme tu le devines, je n'ai pas pris d'armure. Je n'ai que mon épée, et elle est accrochée à ma selle, je ne l'utiliserais qu'en dernier secours pour me défendre contre des orques ou des loups et je ne blesserai aucun aigle. trois écuyers m'accompagnent, mais je serais seul pour gagner la confiance de ces animaux magnifiques."

Ayant prit notes des demandes du héraut de Turgon, le capitaine recruteur s'en alla trouver des volontaires pour s'engager.

PROFIL MODIFIE!!

L'aveugle saisit la bourse et dit:
"-Je ne vous promets rien pour l'aide des aigles, car se sont des animaux intelligent, doué de paroles et fier, terriblement fier.
Mon fils vous servira de guide si vous le souhaitez."
De l'ombre des arbres surgit un jeune Elfe qui s'inclina devant le seigneur de Gondolin, malgré qu'il ne soit pas vassal de Turgon.

Turgon fut touché en voyant que le jeune elfe s'inclinait devant lui. Les quelques êtres qui vivaient en ces lieux depuis toujours et qui n'avaient rien à voir avec Gondolin (ils quittaient même souvent Tumladen mais par des sentiers cachés) s'étaient toujours montrés très courtois. Ils ne considéraient pas les Gondolodhrim comme leurs suzerains et encore moins comme leurs vassaux alors que Turgon s'était installé ici avec son peuple sans demandé aux autochtones la permissions. Cette entente cordiale et plutôt secrète avait souvent intrigué le souverain de Gondolin, habitué à la vie des palais, aux intrigues à la cour et aux guerres fratricides. Mais quand il se trouvât face à ce jeune elfe, il ordonna aux écuyers qui l'accompagnaient de regagner la cité. Il reviendrais plus tard et ne risquais sûrement rien, les aigles ne se montrant agressifs que quand il fallait se défendre et jamais sinon.

C'est alors que le fils du vieillard se mit à courir à travers les bois. Turgon lança sa monture mais toujours, l'elfe vert le distançait. Ce n'était pas un endroit idéal pour les chevaux, certes, mais son guide avait le pied si léger qu'il semblait voler au-dessus du sol et ne jamais prendre d'appui. Il ne s'arrêtait guère, souvent il disparaissait entre les feuilles pour réapparaître quelques mètres plus loin, au sommet d'un arbre ou dans un bosquet. Une puissante aura mystique s'émanait de ce lieu. Turgon pensa alors à Yavanna, et se dit que Gondolin devait se montrer plus courtois envers la nature car elle leur apportait beaucoup, sans rien demander en contre-partie.

Bientôt, la végétation, auparavant dense, se fit plus rare. Des chemins sinueux et escarpés se voyaient entre les rochers, sur le versant des montagnes. Turgon imagina que le jeune elfe qui le guidait irait cette fois-ci plus lentement mais ce ne fut pas le cas. Il sauta et aterrit avec une légéreté et une grâce sans pareil, sur une immense roche blanche. Un moineau se posa sur son épaule et Turgon put contempler une paraite harmonie entre cet être et la nature. Cela faisait bien longtemps que Turgon avait oublié ces premières années, en Arda, avant de partir pour le Pays d'Arda, où lui et les autres elfes avaient vécu en compagnie des animaux, entre les arbres touffus qui masquaient la lumière des Arbres de Valinor en certains endroits avant la création de la Soleil et du Lune, tels que les Eldar les avaient ensuite appelé. Le guide parla alors. Sa voix était aussi claire et fluide qu'un fin ruisseau coulant entre deux gros cailloux blancs et lisses :

"Vous n'êtes sûrement pas habitué à ce genre de terrain elfe des villes. Mais je ne pense pas que vous y aventurez avec un cheval soit tout indiqué. Vous devriez le laisser ici, il vous attendra si une grande confiance s'est installée entre vous deux."

Turgon hésita quelques instants. Cela faisait déjà sept ans qu'il montait ce cheval. Il lui avait mis une selle alors qu'il n'était encore qu'un jeune poulain et maintenant, il se trouvait être un animal plus vieux mais plus aguerri aussi. Cependant, Turgon se demandait si une réelle confiance mutuelle existait entre eux-deux. Mais avait-il le choix ? Cet endroit risquerait de tuer son cheval, ce que ne désirait pas le seigneur de Tumladen. Il flatta alors l'encolure de la bête et démonta. Ses yeux et sa main se posèrent sur la garde de Glamdring mais Turgon décida de la laisser accrochée à l'arçon de sa selle. Il fit signe à son guide de continuer.

Le jeune elfe avait ralenti le pas comme Turgon avait du mal à grimper. Ce dernier s'accrochait avec ses mains au premier rocher qu'il trouvait avant de bouger ses pieds. Cela prenait du temps mais il désirait s'en sortir seul, ce que le guide avait compris. Il l'attendait donc, assis plus loin, croquant dans une pomme ramassée on ne sait où dans la forêt, regardant Turgon se débattre avec un grand sourire. Son jeune visage jovial aurait ravi nombre de filles dans Gondolin, mais cela ne semblait en rien préoccupait l'esprit de ce jeune être, vivant en parfaite harmonie avec la nature et ses enfants.

L'ascension dura près de deux heures après quoi Turgon et son jeune guide se trouvèrent en haut d'un pic. Le prince elfique se rendit compte que le jeune elfe semblait avoir grandit. On aurait dit qu'il allait s'envoler comme il se mettait sur la pointe des pieds et se penchait dans le vide. Turgon le regarda faire, attendant qu'il se passe quelque chose ou plutôt qu'un aigle (voire quatre) apparaissent...

En effet, le jeune Laquaindi marchait d'un pas vif et sûr à travers les sinueux chemins de montagne.
C'était aussi un guide si rapide, que Turgon lui même, avait du mal à le suivre.

Mais maintenant, que s'apprêtait t'il à faire?
Le guide se laissa chuter du haut de rocher, sans un cris et le
seigneur de Gondolin courut voir dans le vide mais ce qu'il vit, il ne
devait jamais l"oublier.

Maintenant, Turgon se trouvait façe à Thorondor, dans une des
nombreuses aires de cette aigle et le volatile s'attendait visiblement
à voir le Noldor parler le premier.

Sur le visage de Turgon se lisait un grand étonnement. Laquaindi s'était lancé du haut du rocher, sans un bruit, sans appeler à l'aide et c'était à ce moment que Thorondor, le souverain des Aigles, était venu à son secours. Le rapport entre ce jeune elfe et les animaux (et même la nature en général) était saisissant et stupéfiant. Jamais le roi de Gondolin n'avait pû imaginer que de tels êtres puissent exister mais c'était bel et bien le cas. Turgon restait médusé devant ce magnifique spectacle, Thorondor tenant Laquaindi. Le guide semblait s'être endormi entre les plumes de l'aigle, et son sourire toujours aussi radieux n'avait pas quitté ses lèvres. Par contre, les yeux noirs de Thorondor se plongèrent dans ceux de Turgon. Le regard pâle de l'elfe entrecroisa celui si fertile de l'animal. On avait l'impression de voir le monde sous un autre angle rien qu'en regardant Thorondor dans les yeux. Les pouvoirs de l'aigle étaient donc immenses. Turgon comprit qu'on attendait à ce qu'il parle et il s'exécuta sur le champ :

"Ô Thorondor, Roi des Cieux, je me présente mais tu as sûrement déjà deviné qui j'étais. Je me nomme Turgon, et suis le seigneur de la cité de Gondolin, ici-bas. Jamais n'ai-je pénétré en ton royaume car je te considère comme mon égal, de même que tous les autres aigles qui vivent dans cette immensitude qu'est le ciel. Les tiens nous ont déjà aidé, nous Gondolodhrim. Ne te souviens-tu pas de la dernière fois ? Tu avais raccompagné les héritiers de la Maison de Hador. Malheureusement, nous ne vous avons jamais récompensé."

Le regard de Thorondor se faisait plus perçant. Il lisait à l'intérieur de Turgon comme à livre ouvert mais sinon ne laissait transparaître aucune émotion. Le seigneur de Tumladen ne put savoir s'il avait touché ou non Thorondor, mais il se dit que le comparer à un roi n'était peut être pas la meilleure chose. Il tenta donc de se rattraper :

"Pourtant, même si nous vénérons les créatures de Manwë le Vala, nous ne pensons pas que lui faire des offrandes soit bienvenu. Je suis une nouvelle fois venu te demander ton aide, bien qu'auparavant, c'était toi qui venait nous porter secours sans rien demander. Cette fois-ci il s'agit de guerre."

Soudain, le visage de Laquaindi se crispa et il s'agripa aux plumes de Thorondo. Turgon ne sut comment réagir mais l'aigle sembla lui faire signe de poursuivre. Sans plus attendre, l'elfe reprit, mais sa voix devenait de plus en plus rauque en haut de ces montagnes :

"Arda est en danger et même si Gondolin n'est pas encore menacée directement, je ne laisserai pas mes frères mourir. C'est pourquoi je te demande ton appui et espère pouvoir compter sur certains des tiens : quatre aigles. J'aurai alors une dette envers toi que je tenterai pas tous les moyens possibles et envisageables de rembourser."

Le grand Thorondor scrutait sans même ciller le seigneur Turgon.
Il laissa un petit silence avant de parler d'une voix profonde.
"-Roi de Gondolin, la guerre est est notre lot de tous les jours, il
y'a souvent des éclaireurs de Morghot par ici même si vous l'ignorez.
Nous faisons tous pour protéger votre royaume, fils de Fingolfin.
Alors pourquoi envoyez quatre de ma race en votre cité, alors qu'ici
ils seraient bien plus utile? Du moins si j'ai compris vos intentions.
Parlez, mon ami, mais soyez clair et conçit, mon peuple et mes aires m'attendent."

Le discours de Thorondor fut extrèemement bref. L'aigle majestueux observait avec attention Turgon, attendant sa réponse. L'elfe se rendit compte que sa tentative avait échoué mais Thorondor lui laissait une seconde chance, il fallait donc en profiter. Même si les chances que le roi des cieux accepte étaient plutôt infimes et que c'était un combat perdu d'avance, le seigneur de Gondolon se dit qu'il ne lui coûterait rien de réessayer une nouvelle fois. Quelque secondes de silence se présentèrent pendant lesquelles Turgon réfléchissait à trouver de nouveaux arguments et il se décida enfin à parler, encore peu sûr que Thorondor accepte :

"Je ne doute pas de votre présence en cas d'attaque de Gondolin mais cela représentera l'alliance entre nos deux peuples. Je vous demande quatre aigles, mais je saurai m'en contenter de moins si vous acceptez. Enfin, je vous demande cette faveur pour appuyer mes armées si je les menait plus loin, hors de cette forteresse naturelle offerte par les montagnes. Je suis aussi prêt à prouver que les Gondolodhrim porteront secours et assistance aux aigles de la manière que vous désirez."

Assez déçu de sa prestation, Turgon observa le silence, tout en fixant des yeux le jeune elfe qui lui avait servi de guide, béat comme l'enfant d'une femme venant tout juste d'accoucher.

Thorondor resta quelques instants silencieux puis il se tourna vers le vide comme pour s'envoler mais il déclara à Turgon:
"-Je ne dis ni oui ni non, aussi vais je prendre conseil auprès des
miens et nos paroles atteindront Manwé Sulimo malgré la distance.
Il jugera."
Puis Thorondor déplia ses longues ailes et prit son envol pour disparaître dans la brume naissante.
Turgon ne sut pas si il lui fallait s'en retourner mais son guide balaya ses craintes par quelques mots:
"-Attendez le seigneur des Aigles, il ne sera pas loin, à l'aube il sera là et avec le repas sans aucun doute!"
Les dires du Laquaindi se revelèrent être vrai, car au petit matin,
lorsque Turgon se reveilla et il était observé par un Thorondor songeur.
Voyant son hôté réveillé, l'aigle invita le seigneur de Gondolin à se restaurer
en mangeant le lapin ramené de sa chasse matinale.
Après cela, Thorondoir déclara:
"-Les miens sont d'accord pour vous confier quatres des nôtres et je dois avouer que je suis de cette avis également.
Je vous rapporterais d'ici peu à quelques lieues de Gondolin."

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